Flying Officer Pilote EDWARDS, JOHN LLOYD

Le Flying Officer Pilote, John "Jack" Lloyd Edwards est né le 16 avril 1914 à Manchester, Lancashire. Royaune Uni.

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Jack Edwards, service records RAF.

Le 15/05/1940, Inscription à la RAF à Padgate, comme un AC2 (Aircraftsman 2ème classe) formation de mitrailleur/opréateur radio.

Le 17/05/1940, il est accepté comme pilote/Air-observateur.

Le 20/05/1940, il jugé médicalement inapte !

Le 31/12/1940; il est reprend le rang d’Aircraftsman 2ème classe) comme mitrailleur/opréateur radio.

Le 31/12/1941, il est classé comme Leading Aircraftsman (BAC) : opréateur radio. Il est en de formation pilote.

Le 10/02/1941, la visite médicale, le déclare A3b, bon pour le service

Le 23/04/1941, il est déclaré apte à être pilote et obseravateur/opréateur radio.

Le 19/08/1941, apte à l’entrainement de pilote.

Le 01/02/1942, 31 RAF Personnel Depot (PD) à Moncton, New Brunswick, Canada.

Le 28/02/1942, Promu comme LAC (Leading Aircraftsman).

Le 10/03/1942, No. 3 British Flying Training School, Miami, Oklahoma, USA.

“believed flying Harvards”.

Le 24/09/1942, Rank : Leading Aircraftsman (LAC), opréateur radio au titre de sa formation de Pilot.

Déchargé de la RAF, transféré à RAFVR avec commission temporaire.

le 25/09/1942, Air Officer Commanding, USA No 1 BFTS Texas, digne des commissions de la GD Direction RAFVR.

Le 27/10/1942, No 7 PRC ( Personnel Reception Centre) Harrogate.

Le 15/12/1942, No 11(P) AFU (Admis à la formation de pilote), “believed flying Avro Oxfords”.

le 09/02/1943, No 11 OTU (Operational Training Unit) possible à Bassingbourn, ou à la RAF Tempsford

* believed training on Wellingtons*.

Le 09/03/1943, Admis à la commission comme Pilot Officer (ex LAC) GD Branch RAFVR.

Le 29/04/1943, No 1657 C.U (Conversion Unit)., RAF Stradishall.

Le 29/05/1943, transferré au 75 Squadron RAF (NZ), à Newmarket.

Le 11/06/1943, OPERATIONS : Attaque contre des cibles à Dusseldorf. 16 bombardiers du 75 squadron. Le F/O Edwards fut Co-pilote du Stirling AH880 avec le Flight Sgt. Don Whitehead comme Captaine.

Mission avec le Stirling MKIII BK817, mission abandonnée.

le 14/06/194, OPERATIONS : Mininage dans L’estauaire de la Gironde. 6 bombardiers dispatchés, 2 retours, problèmes de moteurs et de communications. Le FO J.L Edwards était le captaine de vol du Stirling Mk 1 BK646.

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C'est une partie de la notice nécrologique(carnet de deuil) publié dans le magazine de Manchester Eagles Motor Cycle Club (Une Association pour les amateurs de motocyclisme à Manchester).

Avant la guerre Jack Edwards avait la passion de l'aviation et bien sur des motos et des voitures. Après 2 années dans l'Armée de l'Air (Royal Air Force), il a réussi ses examens et il est parti aux Etats Unis et au Canada pour recevoir une formation pour devenir pilote.

Il était un membre de notre association pendant 6 ans. En 1937 il a fait un voyage en Rhénanie et en 1938 un voyage en Hongrie. En 1939 il est parti en Italie avec sa fiancée(sa future épouse, Renée), ils ont entendus quelques bruits sur le cours de la guerre, ils sont rentrés à Londres le 3 septembre, le jour où l'Angleterre a déclaré la guerre.

Il est inscrit dans notre mémoire, à propos de Jack Edwards, comme ayant eu un esprit intense, sa passion pour la discussion de n'importe quoi, comme la politique, la photoraphie ou les motos. Son logico-positvisme était un gand plaisir à écouter.

Nous pensons a sa femme Renée et à sa petite fille (Kathleen).

 

GOKath est en mars 1941.

Quand la seconde fille de Jack, Jaqueline elle est née le 13 janvier 1944, prénommée Jaqueline en mémoire de son père.

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 Cimetière de l'Est à Rennes, 18 ème section, tombe n° 974.

Le corps de Jack Edwards a été inhumé par les autorités allemandes au cimetière de l’Est à Rennes quatre jours après sa mort.

Inhumé par erreur comme étant un aviateur Canadien. Quelques années après la guerre, son corps a été transféré par les services des sépultures de la CWGC dans la cimetière Canadien de Bretteville-sur-Laize, seconde erreur, Jack Edwards étant un citoyen britannique.

 

 

Selon le rapport de gendarmerie, le corps d’un aviateur a été retrouvé au lieu dit “Vauvert”.

Ce qui est faux, ma rencontre avec M. Lanoë, de Vauvert, le dernier témoin encore en vie qui a vu le corps du pilote le 15 juin 1943.

Armand Lanoë avait 13 ans, il se souvient parfaitement de l’endroit où le corps du malheureux pilote fut retrouvé au petit matin par le journalier, André Crublet qui travaillait à la ferme de “Vauvert” chez M. Lebouc.

 

André Crublet parti couper le trèfle au petit jour, trouva en haut du champ de la “Gouvertière” le blé couché, le corps était là.

Il fut descendu à la ferme de “Vauvert” sur une échelle, chez M. Lebouc.

Photo en bas à gauche, ferme de M. Lebouc, à droite, chemin de la “Gouvertière”, entrée du chemin du champ de la “Gouvertière”.

Vue du champ, la parcelle de gauche était celle du trèfle, il y avait un charroi entre les deux parcelles, à droite la parcelle de blé avec de vieux pommiers où fut trouvé le corps. Photo du haut, Armand Lanoë, situe à quelques mètres près le lieu où fut trouvé le corps.

Dans la matinée, un véhicule, une camionnette blanche vint chercher le corps.

Sans doute M. Carré le boulanger, selon un témoignage, le corps de l’aviateur fut emmené par M. Carré à la mairie de Bais.

Mais les autorités allemandes récupèrent le corps rapidement.


L’histoire du Jack Edwards ne s’arrête pas là, Armand Lanoë nous rapporte un second témoignage très émouvant, quelques jours après la découverte du corps et de la chute de l’avion anglais, son père découvre dans un de ses champs, celui de “Millac”, face à la colline de “Millac”, un casque en cuir (appelé serre-tête).

Ce casque a marqué Armand, même après plus de soixante cinq ans, Armand me dit lors de notre premier contact téléphonique, je me souviens de ce qui était inscrit à l’intérieur du casque en cuir, un prénom Edouard et un numéro de matricule, inscris à l’encre de chine.

Je lui réponds savez-vous que ce prénom est en réalité le nom de famille du pilote tombé à la “Gouvertière”, Edwards, Jack. Pour Armand, ce prénom lui était resté gravé dans sa tête, Edouard était le prénom d’un oncle voilà la raison pour laquelle celui ci se souvient très bien de ce nom.

Mais ce casque à hanté l’esprit d’Armand, parti pendant de nombreuses années par son métier à l’étranger, un jour à son retour en France, il recherche ce casque en cuir dans la maison familiale, longtemps il a traîné sur l’armoire de la pièce commune, voir blanchi par la chaux ! mais au décès du dernier, un peu de ménage comme dans toutes les familles et le serre-tête est parti au feu sans doute.

Lors de ma rencontre avec Armand Lanoë, le 11 avril 2008, pour ma visite des lieux à Vauvert et Millac, notre route a croisée celle d’un voisin, M. Hardy.

Le souvenir de ce bombardier reste très présents dans la mémoire de nombreuses personnes à Moulins et ses environs.

M. Hardy est un de ceux là, sur les lieux dès le matin du 15 juin, dans la nuit le bombardier en feu passe au-dessus de leur maison. Le lendemain il est sur les lieux à la “Ville Chien”, mais les allemands interdissent l’accès, deux bombes rondes ! doivent être désamorcées.

Deux bombes rondes ? témoignage surprise pour moi, il s’agit de mines dans la description sans équivoque de M. Hardy. Alors que le bombardier devait avoir embarqué que trois mines selon le rapport de la RAF, et que celles ci avaient été largués en mer.

M. Hardy raconte que pendant un mois avec un de ses copains, tous les jours, ils furent sur les lieux du crash, ramenant des morceaux de l’avion, et aussi des balles, récupérant la poudre pour la faire brûler dans la cheminé.

Des morceaux de l’avion, il y en eu de récupéré par la population un peu partout dans les communes avoisinantes, ferraille qui servie à réaliser, tantôt un dessous de plat, etc...

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Cette photo et celle de gauche, fut envoyée par M. François le Thomas de Marcillé Robert à la veuve du pilote Jack Edwards en Angleterre. Le fermier Français qui a découvert le corps. M. Lebouc de Vauvert, propriétaire du champ de la Gouvertière. Le champ de la Gouvertière avec l’emplacement marqué d’une croix, lieu où fut découvert le corps de Jack.

M. François le Thomas raconte dans un courrier adressé à Mme Edwards, son étonnement, pourquoi son parachute ne fut il pas utilisé. A priori, M. le Thomas a adressé une photo où le parachute du pilote fut retrouvé avec des pièces de l’avion ?

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Tombe de Jack Edwards au cimetière de Bretteville-sur-Laize. XXVIII. G. 7.