Sergeant. DUNNETT ERIC GAUL

Né le 17 janvier 1916, décédé en 1980 en Nouvelle Zélande.

"Interrogé à Rennes et puis au Dulag Luft"

Dulag Luft Frankfurt 17/7/43 - 2/8/43.

Stalag VIIA Moosberg, Nr Munich 14/8/43 - 21/8/43.

Stalag IVB Muhlberg A Elbe 23/8/43 - 23/4/45.

Eric lors de son enregistrement
Année 1942, remise des diplômes, à Winnipeg Canada
Eric Dunett avec en tenue de vol
La famille Douglas au départ pour l'Angleterre en 1959

Compte rendu de la journée du 15 et 16 juin 1943 sur le parachutage et capture du Sergent Éric Dunnett.

Dans la boucle finale que décris le Sterling avant le crash, les aviateurs évacuent leur bombardier, le Sergent Éric Dunnett est un de ceux cela, un des sixhommes qui vont se parachutés sur la commune de Bais.

Éric Dunnett va atterrir au lieu dit "Beauvais" en Bais, près de la ferme de la "Rochette". François Couvert, 19 ans à l'époque, travaillant avec ses frères et sa mère dans les champs, leur mère aperçoit vers 14 heures un homme venir vers elle, prenant peur, la mère appelle ses fils.

L'aviateur demande à manger, à se raser et dormir. Les fils Couvert s'occupent de l'aviateur, l'homme se couche, deux plus tard arrive une voiture, qui viens le chercher, c'est le boulanger de Bais, M. Carré.

Jean Téhard, boucher à Domalain est réquisitionné par les gendarmes pour allez chercher l'aviateur à la ferme de la "Rochette", celui ci refuse, ayant un lot de bêtes à livrer à la gare.

Sa fille M-T est partie en livraison en vélo dans la campagne, elle croise la route du boulanger M. Carré. Un violent orage viens d'éclater sur la commune, elle est trempée comme un gant ! le boulanger lui propose de la ramenée chez elle à la boucherie, située dans le bourg de Domalain.

Arrivée à la maison est présent l'Abbé Rubion, un cousin de la famille, qui raconte comment le matin il allé à Moulins avec le boulanger, ils étaient les premiers arrivés sur les lieux du crash de l'avion.

C'est lui qui récupère le corps de l'aviateur trouvé dans un champ à Vauvert en Moulins. Le corps du malheureux aviateur est emmené dans une charrette à la mairie de Bais. Mais bien vite les autorités allemandes sont là et récupèrent rapidement le corps, ne voulant pas que la population lui rendre hommage.

Monsieur Téhard dit à M. Carré je suis réquisitionné par les gendarmes pour allez chercher un aviateur à Bais à la Rochette, je n'ai pas le temps, M. Carré se propose de le remplacer et va récupérer le parachutiste à la ferme de la Rochette.

Arrivés à Domalain, l'aviateur est remis aux trois gendarmes, puisque le rapport de la gendarmerie et les témoignages en parlent, vers 20 heures (P.V.) (témoignage : vers 16 heures).

En attendant l'arrivée des soldats allemands de Rennes, l'Abbé Rubion dit à la famille Téhard, mais notre aviateur va être bientôt prisonnier et avant qu'il ne connaisse la prison, résersons lui un bon accueil. Il faut lui donner à manger, la viande et charcuterie ne manque pas à la boucherie !

Sur les conseils avisé de l'Abbé, afin d'éviter des représailles de la part des soldats allemands, l'homme conseille à la famille Téhard de placer l'aviateur et le mettre dans un lieu public. (Les soldats allemands ont suivis la scène sur la récupération de l'aviateur depuis leur poste d'observation, situé dans le cloché de l'église de Domalain. Ce clocher d'église de Domalain, offre la particularité d'être d'une conception particulière, magnifique clocher en pierre de granite, de la part de sa construcion, il est conçu naturellement comme étant une tour d'observation. Ses soldats allemands sont présents à Domalain depuis le début de la guerre, huit, qui logent dans différentes maisons du bourg, ils sont de vieux soldats. Bien souvent ils dirent, nous vieux, voulons pas guerre, population gentil, nous gentils. Tous les jours les soldats viennent chercher leur viande à la boucherie. ).

La famille transporte les victuailles au café voisin, le café Bétin, où là l'aviateur prends un bon repas. L'Abbé Rubion parle bien l'Anglais, missionnaire des Frères des Pauvres, les allemands arrivent dans le café pour récupérer l'aviateur, l'Abbé Rubion demande à l'aviateur si celui ci avait un souhait à formuler avant de partir, il lui réponds que oui, je veux faire la bise à la belle demoiselle.

Avant cela le bel aviateur à laissé son nom et adresse sur un minuscule dictionnaire franco-anglais que M-T avait avec elle.

 

café betinLe café Betin à Domalain

Avant que les Allemands viennent l'arrêter au café. Ces derniers ont fouillé la maison familliale. Ils ont aussi piqué le foin et la paille, qui se trouvaient dans le grenier, avec des fourches pour s'asurer qu'il n'y avait pas d'Anglais cachés. Pendant ce temps-là, toute la famille Téhard s'est retrouvée prisonnier sur le balcon de leur maison.

Le village de Domalain a quand à lui été encerclé, par une trentaine de soldats allemands, pendant trente-six heures afin que ses habitants ne puissent ni entrer ni sortir.

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