Funksendestelle -Rennes/St. Jacques
Küstenverteidigung- Abschnitt A C 709. Infanterie Division "Kustenverteidigung" (défenses côtières) Mur de l'Atlantique " Der Atlantikwall " Partie ouest, géré par le Flughafenbereich 10/XII à Morlaix Partie Est, géré le Flughafenbereich 8/XII à Laval |
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Regelbau R.618 Meldekopf
Le Bunker de la rue Eugène-Pottier à Rennes/St. Jacques de la Lande
A l'été 1935 la Luftwaffe commença à construire son propre réseau de radio-balises ayant pour objet d'avoir des contacts directs avec les unités de l'air par le relèvement des cordonnées faites par ses propres stations, les avions étaient équipés du même dispositif.
La première radio-balise, de 1,5 kw (sur véhicule) fut mis en place à proximité de l'aérodrome de Fassberg, sa construction définitive fut achevée en 1938. Ce n'est que partiellement que les radios-balises furent intégrées dans les centres-émetteurs des aérodromes d'où partaient les ordres. La construction des installations radio terrestres à ondes ultra courtes, sur les aérodromes situés sur le territoire du Reich, fut poursuivie, semble t il, au moins partiellement, jusqu'en août 1939.
La sécurité des vols durant la 2ème guerre mondiale. Pendant la guerre le code la navigation aérienne n'eut plus cours pour le trafic radio relatif à la sécurité des vols de la Luftwaffe.
En lieu et place entre en service le "Règlement pour la sécurité des vols". Le trafic radio concernant l'aviation civile se déroulait conformément au code FBO (N.D.T abandonné par la Luftwaffe).
Dans les territoires où se déroulaient des opérations militaires, de nouveaux centres de sécurité des vols furent construits par le régiment des transmissions sur place ; ils étaient sous les ordres du plus haut commandement compétent. Au cours d'un engagement le service Funksendezentrale du régiment des transmissions du corps aérien représentant les instances les plus hautes du corps.
Dans les territoires occupés on mit en place d'autres centres de sécurité des vols qui virent s'ajouter à ceux existant sur le territoire du Reich. Dans tous ces secteurs un poste de commandement important pour la sécurité en vol prenait en charge un avion sur demande de celui-ci, même en dehors d'une mission à l'ennemi. Selon la distance, le trafic radio s'effectuait en ondes courtes ou ondes longues.
En raison de la vitesse croissante et du rayon d'action plus grand des avions et avec des temps de survol inférieurs à dix minutes, les stations importantes au sol étaient de moins en moins sollicitées, c'est à dire par de mauvaises conditions météorologiques ou pour l'atterrissage jusqu'à ce qu'ils soient pris en charge par les stations goniométriques d'un aéroport civil ou d'un aérodrome militaire.
Les appareils chargés de mission à l'ennemi et également les avions de transport en territoire opérationnel à l'ouest étaient pris en charge, non seulement par leur propre réseau radio, mais également, par principe, suivis du décollage à l'atterrissage par un centre Funksendestelle.
A l'ouest par exemple il faut nommer les centres situés en Hollande, à Paris et à Rennes pour les vols sur l'Angleterre ; Rennes était également compétent pour les vols sur l'Atlantique et une station du sud de la France, non désignée avec exactitude, pour les vols au dessus de la Méditerranée. En mission à l'ennemi et à l'approche de celui ci, le silence radio absolu était presque toujours de rigueur.
Sur le vol de retour le trafic radio s'effectuait seulement sur la fréquence utilisée par les unités, bien que des fréquences spécifiques sur ondes courtes et ondes longues fussent réservées pour la sécurité des vols.
Le trafic radio était écouté également par les centraux Funksendezentrale et les bases aériennes suivies en radiogoniométrie. De cette façon il était possible, sans pour autant augmenter le trafic tactique, de suivre le vol d'un avion qu'on prenait en charge.
La station Funksendestelle prenait le commandement lors du retour d'un appareil si celui ci était endommagé ou que l'équipage ne savait plus où il se trouvait.
En cas de besoin le service de sauvetage en mer était contacté. C'est ainsi qu'à l'ouest 60.000 vols à l'ennemi, dont 6000 avions en détresse, furent pris en charge avec succès. Sur le théâtre d'opération à l'Est, le territoire situé à l'arrière du secteur où opérait la troupe était, pour l'aviation, placé sous les ordres des commandants de régions militaires. Dans les territoires, ceux ci accomplissaient le travail des transmissions pour autant que celui ci concernait des missions non opérationnelles sur instruction des flottes aériennes dont ils dépendaient.
Conformément aux dispositions réglementaires des régions aériennes organisaient les stations principales gérant la sécurité des vols en territoire situé à l'arrière du théâtre d'opérations et s'occupaient également du trafic aérien.
Les formations s'enquéraient, auprès de leur centre de transmissions, de la radio-balise nécessaire pour le relèvement par leur propre station.
A partir de 1943, pour des distances allant jusqu'à 100 kms, on passa de plus en plus des ondes longues aux ondes courtes, pour la sécurité des vols, ce qui présentait des avantages suivants : on disposait d'un plus grand nombre de canaux ; on compliquait le travail d'écoute de l'ennemi ; on pouvait passer du morse au trafic en clair (ce n'est qu'en limite de portée que l'on utilisait un langage codé). Le relèvement gonio était effectué grâce au procédé " Heinrich ". Les avions purent plus tard tout, effectuer un vol précis grâce aux émetteurs au sol en ondes ultra-courtes.
Sur quelques théâtres d'opérations ne disposant pas d'installations ondes-courtes furent engagées à partir de 1944 des " formations terrestres Würzburg " qui furent, selon un procédé correspondant à l'actuel GCA, fournir en permanence les corrections concernant caps et altitudes. A bord des appareils de 10 W -UKW et au sol était utilisé un microphone de type FuG (38,4 à 42,3 Mégaherz).
Plan du Bunker de Rennes St. Jacques, Jean-Paul Meunier, Rennes St. Jacques.
Carte de la navigation aérienne, d'après un modèle original de Fam Vogel (Hollande)
Sans oublier, Peter Heijkoop et toute l'équipe du site : Atlantikwall Superforum