Le mercredi 2 août 1944

Saint-Georges-de-Gréhaigne

P-47

406th FG / 513th FS

GO

MISSIONS DU 2 AOÛT EN BRETAGNE PAR LE 365TH FIGHTER GROUP

L'histoire du crash du P-47 du lieutenant William Manos est très confuse. L'enquête débute en novembre 2015, ayant été contacté par Michel Rainfroy habitant en Normandie, spécialisé lui aussi dans les recherches. Lui même fut contacté par des chercheurs aux États Unis à la demande d'un historien Grec Dimitrios Vassiliopoulos qui travaille sur ses compatriotes enrôlés dans l'aviation Allié.

Dimitrios Vassiliopoulos écrivant la biographie d'un pilote Grec, pour un pilote nommé le Lt. William Manos, ce dernier raconte dans sa biogrpahie personnelle sa dernière mission quand il fut touché par la flak en attaquant le terrain d'aviation de Rennes le 2 aout 1944.

Pilotant un P-47, blessé, il se parachute au nord de Rennes, récupéré par des résistants, il est interrogé par un officier américain. Dans sa biographie, Dodging the bullets, Bill Manos raconte que ce jour là son P-47 est armé d'une bombe de 250 kg, alors que son squadron est nommé le 513th Squadron "Rocketeers". Dans le report 406 de la mission du jour il est indiqué que pour les P-47 du 513, 12 P-47 sont armés de 48 roquettes.

Qui croire alors.......Bill Manos a réalisé un croquis du lieu où il fut interrogé par l'officier américain, il raconte qu'il est tombé au nord de Rennes, cela est très confus, mais nous pensons qu'àprès un tel évènement, touché, blessé, il se trouve désorienté.

Nos recherches nos sur les pertes aériennes nous les menons depuis de nombreuses années et nous pensons bien les connaitres, nous sommes le 2 aout 1944, Rennes est pas totalement libérée. Le 1er août 1944, alors que les Américains viennent de libérer Avranches, la progression d'un fer de lance de la 4th Armored Division ( 4th division blindée) est entravée à 15 heures par une unité de DCA allemande au lieu-dit Maison-Blanche à Saint-Grégoire.

Le 2 août, en raison de problèmes de communication dans l'État-major américain et de l'absence d'infanterie disponible pour pénétrer dans la ville, aucune progression n'est faite et le major-général John Shirley Wood fait contourner Rennes par l'ouest avec ses groupes de combat A et B, descendant jusqu'à Châteaubriant mais il est contraint de s'orienter vers Vannes et Lorient alors qu'il souhaitait remonter sur Angers en direction de Paris.

Dans l'état actuel de nos recherches nous n'avons pas plus d'informations, William Manos étant décédé. Voici une série de croquis annexés dans sa biographie Dodging the bullets. Nous y voyons des cartes mapquest, où il est indiqué le lieu de son crash.

Comme nous l'indiquons plus haut, à notre connaissance nous connaissons aucune autre perte au nord de Rennes, à part celle du 1st Lt. Robert A. Mezzetti, à Liffré. Voir aussi témoignage de M. Testard de Saint Grégoire.

Après avoir mené une enquête aux lieux indiqués sur les cartes, il semble que dès le 2 aout 1944, au lieu dit "Le Clos Ramard", des terrains sur une surface de 3 hectares furent investis pour un campement de l'armé US, le quartier général de l'armé de Patton, ceci pendant trois mois.

Il est sans doute le lieu où fut interrogé William Manos par l'officier américain. Dans le report 406 qui raconte la perte du Lt Manos pour la journée de la mission du 406 th FG, il est noté que William Manos a sauté en parachute près de Granville, cela est bien loin de Rennes !

Ce crash nous fait penser à un dossier non résolu, celui de la découverte d'un P-47 lors d'un chantier de fouille le 10 septembre 2005, P-47 non identifié à ce jour. Si nous regardons sur une carte, Saint-Georges-de-Gréhaigne est situé à 30 km à vol d'oiseau ou d'avion ! De Granville. Rennes est situé à 50 km de Saint-Georges-de-Gréhaigne.

Dans sa biographie ci dessous, Bill Manos raconte bien qui emmène avec lui une bombe de 500 livres !

 

 

La résistance française avait transmis au service de renseignement de l’armée qu’il y avait un train allemand de munitions à l’extérieur de Lyon, (Le Lion d'Angers) France. Cette courte information semble insignifiante, mais regardez sur une carte et vous verrez que de Saint-Mère-Eglise à Lyon (Le Lion d'Angers) France, c’est une longue, longue, longue route pour un chasseur. Cette mission où vous allez en apprendre sur les horaires de trains dont je parlais plus tôt dans cette histoire captivante. Comme vous pouvez le deviner, notre Fighter Group a reçu cette agréable tâche. Une indication sur cette mission. A cause de la distance que nous avions à parcourir, nous avions deux réservoirs d’ailes de 150 gallons (567 litres) et une bombe de 500 livres. (250 kg). Vous pouvez vous demander ; et pourquoi pas une bombe 1000 livres ? Il y avait à cela une bonne raison à cela. Si nous emportions une bombe de 1000 livres, nous ne pourrions rentrer à notre base. Le poids supplémentaire de 500 livres bous demanderai trop de carburant pour cette distance.

Pour cette mission, nous étions 16 avions par Squadron (48 avions pour la totalité du Group. Si vous vous rappelez, nous étions normalement 12 avions par Squadron sur une mission). Donc, un matin de bonne heure, nous avons décollé pour Lyon ( (Le Lion d'Angers) et le « Choo Choo Train. » Nous avons trouvé le train et avons laissé un grand trou à l’endroit où il avait l’habitude de se trouver. Sur le chemin du retour, le chef (notre Commanding Officer), le major Gordon W. Fowler, a dit « séparons nous en deux formation d’avions et nous attaquerons tous l’aérodrome allemand de Rennes, France. » Cette déclaration était suffisante pour que nous arrêtions tous de boire et que nous allions à l’église tous les jours de la semaine. Une indication très importante : L’aérodrome de Rennes était l’un des aérodromes allemands les plus lourdement défendu qu’ils aient. Je dois ajouter que nous tous nous pensions que le chef avait certaines tendances suicidaires, mais étant de bons petits soldats nous faisions ce qui nous était demandé. Mon ailier et moi nous avons grimpé jusqu’à 15.000 pieds (4,572) et lorsque nous sommes arrivés à environ 5 miles (8 km) de l’aérodrome nous avons piqué, effectué à quelques 450 MPH (724 km/h) une passe sur le terrain et nous avons ouvert le feu avec nos 8 mitrailleuses de 50. Nous avons probablement détruit 4 Me-109. Nous sommes restés au ras du sol durant à peu près 5 miles (8 km) après avoir survolé l’aérodrome et nous avons redressé. (L’aérodrome a envoyé tout ce qu’ils pouvaient vers nous y compris leurs éviers de cuisine, je n’ai jamais vu autant de Flak de ma vie).

Cinq miles après le terrain j’ai pensé qu’il serait plus sûr de grimper à environ 7.500 pieds…(2,1336) à nouveau, mauvaise idée, j’ai été touché par un tir de canon anti-aérien de 88 mm qui a arraché 4 pieds de mon aile gauche. A ce moment-là je ne savais pas qu’un morceau de shrapnel m’avait touché à l’épaule gauche. Je me trouvais à une altitude de 2.500 pieds (2,1336) et il me fallait au minimum 3.000 pieds (914,4) pour sauter en parachute. J’ai appelé mon ailier (par radio) et je lui ai dit ce qui venait d’arriver. Il s’est porté à ma hauteur et il m’a dit qu’un bout de la partie inférieure du fuselage était aussi manquante. Je lui ai dit que j’allais essayer de grimper à 3.000 pieds. Il m’a dit « Qu’il resterait avec moi ». Je lui ai dit que quand j’aurai sauté et que je serai au sol il pourrait prendre la direction de la base. Il m’a dit «  Tu sais que tu te trouves en territoire allemand ?». Je lui ai dit « Oui, et quand je serai au sol, de dégager de là ». Il m’a dit « O.K. ». Grâce à dieu, pour le Jug (nous appelions tous affectueusement le P-47 Thunderbolt, « LE JUG » parce-que le fuselage ressemblait à une bouteille de lait) j’ai tiré le manche vers l’arrière et j’ai grimpé à 3.000 pieds…déverrouillé la verrière et sauté. La queue de l’avion a heurté mon épaule gauche au-moment où l’avion passait, j’ai tiré sur ma cordelette, j’ai regardé en l’air et j’ai vu l’extracteur s’ouvrir, puis la voile principale et il y a eu une formidable secousse sur mon corps. Je portais mon pistolet 45 dans un étui d’épaule sur le côté gauche de mon corps. J’ai pensé que le pistolet allait traverser mon corps et ressortir côté droit. Ce n’est pas arrivé, mais j’en suis certain, il a laissé le numéro de série sur mon corps. Après cela, je n’ai jamais plus porté d’étui d’épaule. J’ai trouvé un étui de ceinture et je l’ai utilisé durant tout le reste de la guerre. Je me disais que mes fesses étaient plus dures que mes côtes ! J’ai atterri dans un champ entouré de haies. J’ai rassemblé mon parachute et j’avais mon 45 de prêt pour tout ce qui pouvait survenir. J’ai vu 5 français qui venaient vers moi. Ils ont commencé à parler avec moi en allemand et je leur ai dit que j’étais américain, alors ils m’ont parlé en anglais. Ils n‘ont pas essayé de me retirer mon pistolet. Ils m’ont dit de les suivre, j’ai dit « Où sont les allemands ? » Ils ont répondu, « dans cette partie de France ils sont peu nombreux, mais à 10 kilomètres à l’est, il y en a beaucoup ». J’ai dit « O.K. » ; Ils m’ont emmené dans une ferme et nous nous sommes assis autour d’une table. A ce moment-là mon bras gauche et mon épaule commençaient à me faire souffrir. Ils y ont jeté un coup d’œil à travers mon blouson de vol, le bras gauche était plein de sang. Ils y ont mis un bandage ce qui a arrêté le saignement. Ils ont alors commencé à me questionner à propos de mon unité, la mission en cours, et tout un tas d’autres choses. Je leur ai dit que tout ce que je pouvais leur donner était mon nom, mon grade et mon matricule. Il y avait un homme assis dans un coin sombre au fond de la pièce. Il opinait de la tête par oui ou non aux réponses que je pouvais donner ; qui n’étaient pas nombreuses.

Après environ deux heures à donner nom, grade et matricule ils m’ont dit qu’ils pensaient que j’étais un allemand. Je leur ai dit que je n’en étais pas un. Ils ont alors eu une petite réunion avec l’homme dans le coin sombre. J’ai appris que c’était un officier américain de l’O.S.S. Une indication (L’O.S.S. est devenu plus tard la C.I.A). Ils m’ont questionné sur des trucs aux U.S.A. et j’ai pu répondre à ces questions, et l’officier de l’O.S.S. opinait à nouveau de la tête. Ils m’ont alors demandé si je connaissais des horaires de trains avec lesquels j’avais voyagé et j’ai répondu que oui. Ils m’ont dit de leur en citer un et j’ai répondu « O.K ». De Portland dans l’Orégon je prends le train City of Roses pour Denver au Colorado pour retrouver le Texas Zephyr et de là vers Houston au Texas ; mais le City of Roses a manqué la correspondance avec le Texas Zephyr. J’avais les heures approximatives de l’horaire. Ils ont dit « c’est bon » et mon donné un peu de nourriture et de vin à boire et ils m’ont dit qu’ils allaient revenir dans quelques heures. Ils ont laissé un français avec moi ; j’avais toujours mon révolver. Environ 4 heures plus tard ils sont tous revenus y compris l’officier de l’O.S.S. Ils ont dit qu’ils avaient vérifié mes horaires de train et qu’ils étaient bons. Ne me demandez pas comment ils ont eu çà mais l’officier O.S.S. a dit qu’ils me feraient passer au travers des lignes ennemies vers un hôpital d’évacuation américain et que je pourrai leur montrer mon épaule. Je l’ai remercié et je ne l’ai jamais revu. Nous étions le soir et les français et moi nous sommes partis pour les lignes américaines. Nous avons descendu une petite route et un des français portait mon parachute.

S’il y avait des allemands autour de nous, nous nous dresserions comme l’Empire State Building. Les français avaient raison, il n’y avait pas d’allemands dans le secteur où j’avais sauté en parachute. Après environ 4 heures de marche nous sommes arrivés à l’U.S. Army 15th Evacuation (Evac) Hospital. (Il s'agit d'une erreur dans les souvenirs de Bill Manos).

Dans le rapport du 406th il est indiqué 32nd Field Evacuation (Evac) Hospital. Il s'agit en réalité du 32nd Evacuation Hospital, qui était situé à Saint-Sauveur-Lendelin le 2 août 1944 (au nord de Coutances). Les français sont partis et je ne les ai jamais revus. Je dois ajouter que j’ai beaucoup de respect pour eux. Le 15th Evac. Hospital était opérationnel, mais les seuls patients qu’ils avaient étaient des prisonniers allemands blessés comme j’ai pu le remarquer en moins d’une heure. Je pense que l’infirmière-chef m’a ausculté et a dit à l’une des autres infirmières de me mettre dans la tente des pré-opérations. Il faisait sombre maintenant ; j’étais couché sur un lit de camp et j’attendais. J’ai entendu des gémissements et des grognements venant d’autres lits de camp. J’ai entendu quelqu’un parler en allemand, j’avais toujours mon pistolet et j’ai pensé que j’allais l’utiliser. Je me suis levé, j’ai quitté la tente et j’ai marché vers où je pouvais voir des docteurs. Ils voulaient savoir ce que j’étais en train fabriquer ; je leur ai dit que j’étais sur le point de tuer quelques allemands. J’ai expliqué ce qui arrivait ; ils sont sortis et ont attrapé le Colonel (leur Commanding Officer). Le colonel m’a demandé ce qui se passait et je le lui ai raconté. Il a demandé qui avait donné cet ordre et j’ai répondu « l’infirmière qui s’est occupée de moi était un Major ». J’ai appris plus tard qu’elle avait été réprimandée et virée du 15th Evac. Une indication ; vous ne pouvez pas mettre un officier américain avec tout ennemi quel qu’il soit. Les médecins ont examiné ma blessure, ont fait une radio de mon épaule et m’ont dit que le petit morceau de shrapnel de mon épaule ne m’ennuierait pas. L’enlever pourrait poser des problèmes à l’utilisation de mon bras. J’ai dit « O.K. ».  Ils ont nettoyé mon bras et m’ont demandé si j’avais faim ; j’ai bien sûr répondu oui.  L’engourdissement de mon bras gauche était dû à mon choc avec l’avion et ils m’ont dit que ça allait s’en aller dans environ un mois, que ça irait de nouveau mieux et que je serais apte à piloter de nouveau. Ils m’ont envoyé dans leur mess et m’ont présenté à toutes les infirmières et docteurs. N’oubliez pas, j’étais le seul patient américain qu’ils avaient. Ils ont trouvé un lit de camp dans la tente de l’un des docteurs et je suis tombé dans un profond sommeil. Le lendemain matin j’ai eu un petit déjeuner.

406th FG . Mission Tiger Banjo : Attaque de ponts de la ligne du chemin de fer. Coordonnées : 0-956885 ; 0-878896 ; 0-698968

 

512th FS : 10 P-47, 513th FS 12 P-47 et 514th FS 12 P-47. Partis du A-13 Advanced Landing Ground Tour-en-Bessin Airfield. Décollage du terrain à 12h55. Mission de reconnaissance armée.

Le 512th FS - Largue 20 bombes sur les lignes et ponts de chemin de fer. Détruit un camion 4 places. Un command-car mitraillé et détruit en 08568 La Bazoche -Montpinçon. (Mayenne). Oberservé 8 "goods cars" ce sont de "wagons de marchandises" à 4 miles au nord-est d'Angers en 08785. D 33 à Chantrigné. 10 grosses voitures à Vergonnes, J-4309

513th FS : 12 P-47 armés de 48 roquettes ont formés la couverture aérienne des 2 autres squadrons. Vol de formation tactical en V, Roquettes non utilisées.

514th FS : Les 12 P-47 ont largués 22 bombes sur des cibles dans la région. 2 bombes ont touchés un pont, une autre a porté un coup sur un pont, une autre. Flak en 08788 (Nord-ouest de Lassay-les-Chateaux. En 08568 (Sud-est de La Bazoche-Montpinçon).

Emportés 44 bombes de 550 Ib GP, 8-11sec delay.

 

Le 513th Squadron "Rocketeers". Le 513th squadron était connu comme le "rocket" esquadron au sein du groupe. Le 513th a été la première unité 9th Air Force pendant la Seconde Guerre neuvième à être équipé avec des roquettes non guidées. air-sol. Ils avaient alors 5 roquettes "HVRA" (High-Velocity Aircraft Rocket), diamètre de 127 mm . Ce qui a sonné la cloche de mort pour les chars Tigre ennemis ainsi que des locomotives, des véhicules blindés, des emplacements de canons, etc.

 

L'identification de l'avion "P-47", il avait le nez rouge vif et a été l'un des premiers squadrons à être déployés sur le continent le D-Day. L'avion du 513th a contribué à l'anéantissement des divisions blindées ennemies au cours de leur tentative de fuite à travers la "Poche de Falaise".

 

Longueur : 1 830 mm (72 in)

Diamètre : 127 mm (5 in)

Masse : 64 kg (140 lbs)

Propulsion : moteur-fusée à carburant solide

Portée maximale : 4,83 km (3 mi, 2,61 nm)

Vitesse initiale : 1 529 km/h (950 mph, 826 kts)

Guidage : pas de guidage

Masse de la charge : 20 kg (44 lbs)

 

Note de Alain S. Batens : Le 15th Evacuation Hospital (400 lits) n'a servi que dans le théâtre méditerranéen. Il est arrivé le 21 février 1943 ; installé en Algérie le 11 avril ; franchi en Tunisie le 21 avril ; combattu en Sicile le 20 juillet ; et transféré en Italie le 2 novembre 1943. L'hôpital reçut les crédits suivants : Tunisie, Sicile, Naples-Foggia, Anzio, Rome-Arno, Apennins du Nord et Vallée du Pô. L'unité fermée pour le redéploiement le 20 août 1945 à Florence, en Italie, était prête à être détruite le 25 août et fut finalement désactivée le 8 septembre 1945.

32nd Field Evacuation (Evac) Hospital. le 32d Fld Hosp (400 lits) a également servi en Méditerranée, où il est arrivé le 2 septembre 1943. Il a également combattu en Italie (à partir d'octobre 1943) avec des crédits de campagne pour Naples-Foggia, Rome-Arno, Apennins du Nord et Vallée du Po. L'hôpital a été transféré au Centre de redéploiement de Montecatini au début du mois de juin 1945 pour être redéployé directement dans le Pacifique Sud-Ouest, naviguant directement le 17 juillet 1945 pour les Philippines.

 

Photos : Dimitrios Vassilopoulos