Officier Volant JOHN PERRY ALCOCK

Réserviste volontaire de la Royal Air Force

GO

Voir commémoration

Carrière opérationnelle du F/O J.P. Alcock

 

John Alcock rejoint la Royal Air Force de l'Armée britannique (Police Militaire) en 1941.

En complément de son entraînement élémentaire de vol à la quatrième EFTS (Elementary Flying Training School) à Brought près Hull dans le conté du Yorkshire, Angleterre, il a d'abord été transféré à Moncton, New Brunswick, Canada.

 

jack en 1942De Moncton, il s'est rendu entrain dans l'Alabama, Etats Unis, pour un entraînement de vol de plus haut niveau dans différents lieux comme les camps de Maxwell et Gunter, à Montgomery et le camp Craig à Selma1. Après avoir reçu, le 5 août 1942, ses décorations (ailes), il est retourné en Angleterre sur le paquebot Queen Mary.

Après avoir passé à peine plus d'un an à voler sur des vols variés qui étaient engagés dans le travail de coopération militaire, il a obtenu un poste à l'escadron n° 161 pour commencer ses missions opérationnelles.

L'escadron n°161 de la Royal Air Force était un escadron pour les missions spéciales qui portait sur des atterrissages surtout en France pour transporter des agents secrets sur et depuis le continent pour le renseignement et les tâches de sabotage pour le S.O.E (Special Oprerations Executive). Les atterrissages des Lysanders étaient faits dans les champs des fermiers. Des agents, entraînés pour ce genre de missions en Grande-Bretagne, avaient soigneusement choisi les terrains à utiliser, qui étaient photographiés à partir d'avions et dont l'utilisation étaient approuvée par la RAF. Les seuls signaux de la rampe d'atterrissage étaient 3 torches tenues par des assistants dans le champ et situés de façon à former un L inversé.

Le F/O Alcock était en poste à l'escadron 161 (Special Duties), basé à Tempsford, Bedfordshire, puis transféré au 631 basé à Towyn RAF, au Pays de galles, avec effet au 20 mars 19442.

Ce qui suit est un sommaire des missions opérationnelles du F/O Alcock au sein du 161 Sqdn.

Sa première sortie opérationnelle était l'Opération ORGANIST : une sortie double de Lysanders sur un terrain cible en France, le soir du 30 avril 1944.

Les deux pilotes engagés dans cette opération ORGANIST étaient :

Le F/O Alcock volant à bord du Westland Lysander IIIa V9748, codé JR-D3 et

le F/Lt. R. large volant à bord du Westland Lysander IIIa V9490, codé JR-N4.

 

Tempsford

 

 

 

Les deux avions ont décollé de Tangmere RAF à 22h305. La RAF Tangmere est située à 4 milles à l'est de Chichester, Sussex, elle était utilisée par le 161 Sqdn comme une base avancée durant les périodes de pleine lune parce que c'était beaucoup plus près de leurs terrains ciblés en France que celui de Tempsford.

 

 

RAF Tempsford in 1942, vue aérienne

 

 

A bord de l'avion du F/O J.P. Alcock, il y avait 2 agents et 1 paquetage6.

A bord de l'avion du F/Lt. Large, il y avait 1 agent et 5 paquetages6.

Le terrain ciblé en France, avait pour nom de code HERCULE, pour les deux avions, il était situé à 13,5 km au sud/sud-ouest de Châteauroux à 4,250 km à l'ouest d'Arthon dans le département de l'Indre.

L'alternative, nom de code FORTUNE, était situé à 15 km au sud/sud-ouest de Châteauroux, et à 5,500 km à l'ouest d'Arton.

Des instructions spéciales pour l'opération ont établi que la rampe d'atterrissage devait être FORTUNE si la direction du vent ne convenait pas pour HERCULE. Le comité de réception était tenu de rester sur dans le champ de la cible entre 22h30 et 01h30.

Lettre de reconnaissance de l'air au sol : AD du sol à l'air : BN7.

Le F/Lt. Large a exécuté le 1er atterrissage sur dans le champ à 01h358.

Le F/O Alcock a atterri dans le champ à 1h45.

Les passagers du F/O Alcock pour le trajet du retour étaient Philippe Liewer (alias : le Major anglais Charles Staunton)9 et un second agent, de nom inconnu6. La passagère du F/Lt. Large pour le trajet de retour était le lieutenant Violette Szabo10 (alias : née Violette-Reine-Elisabeth Bushell). Liewer et Szabo étaient des agents du S.O.E (Special Operations Executive) qui s'étaient rendus en France dans la nuit du 5 avril 1944, parachutés à partir d'un bombardier B-24 Liberator du 492nd Bomb Group "The Carpetbaggers" de la base de l'USAAF située à Harrrington dans le Northamptonshire qui avait volé jusqu'au camp d'aviation de Tempsford pour les prendre en charge. Lors du voyage de retour, les deux Lysanders ont été pris sous le feu de tirs provenant du sol près de Châteaudun.

 

RAF Tempsford, vue aérienne 1943

 

L'un des pneus de l'appareil du F/Lt. Large a été crevé par des tirs anti-aériens qui l'ont contraint à se poser à Tempsford en faisant un dérapage au sol sans son train d'atterrissage en fait.

 

Le Lysander du F/O Alcock a eu son hélice de trouée, mais le rapport ne signale aucune blessure11.

Le F/L Large a atterri à Tempsford at 05h05.

Le F/O Alcock a atterri à Tempsford at 05h1012.

 

RAF Tempsford, vue aérienne 1943

Philippe Liewer et Violette Szabo sont tous deux des personnages importants dans l'histoire de la Résistance10 et sont tous les deux retournés en France en juin 1944, de nouveau parachutés, cette fois depuis le bombardier N624 Liberator 42-40538, depuis Harrrington, qui les avaient embarqués à Tempsford. La zone de parachutage se situait dans les environs du village de Sussac, à environ 48 km au sud-est de Limoges13. Les Allemands ont capturé Violette Szabo quelques jours après son arrivée en France, alors qu'elle et d'autres agents approchaient du village de Salon-la-Cour,14 Violette a été exécutée au camp de concentration de Ravensbrück en janvier 1945 en compagnie des agents S.O.E Denise Bloch et Lilian Rolfe15.

Les vols A de Lysanders, incluant le F/O Alcock et 8 autres pilotes, sont partis de Tempsford le 29 juillet 1944 à 10h30 et ont volé jusqu'au terrain de la RAF Station Winkleigh, situé dans le Devon, où ils sont arrivés à 14h0017. Le camp d'aviation de Winkleigh est situé près d'Exeter, il était utilisé comme base avancée pour les opérations durant la période de la pleine lune, d'août 1944. Tangmere, la base avancée habituelle, était trop proche de la pointe des plages de Normandie et de la région de France déjà libérée18 . Il n'y a eu qu'une opération de Lysander entre le jour J et l'opération PALAIS19 de Winkleigh.

 

La 2ème opération du F/O Alcock a été l'opération PIROGUE, une sortie double de Lysander sur une cible en France dans la soirée du 4 août 1944.

LysanderLes deux pilotes engagés dans cette opération étaient :

Le F/O J.P. Alcock pilotant le Westland Lysander IIIa V9748, codé JR-D20

et le F/Lt. Peter Arkell, pilotant le Westland Lysander IIIa V…., codé JR-N21.

Les deux avions sont partis du terrain de la RAF Winkleigh à 21h00, le 4 août 1944.

A bord de l'appareil du F/O Alcock, il y avait l'agent Lucien Guermereau du réseau ÉCARLATE22, de la Résistance Française.

Plus tard, ce soir là, à 21h50, un chasseur de nuit Mosquito de la RACF (Royal Canadian Air Force) de l'escadron 410, décolla du terrain de la RAF Colerne dans le Wiltshire et a été dirigé sur une cible au dessus de la France par le Tailcoat G.C.I (Radar system operating in Britain). La cible s'est révélée être le Lysander piloté par le F/O Alcock ? A 03h00, le 5 août, l'équipage du Mosquito eut un contact visuel avec le Lysander et, s'attendant à une chasse normale, ils se sont approchés rapidement du côté du hublot seulement pour le dépasser presque immédiatement.

J.E DunnPuis, le pilote du Mosquito, le F/Lt W.G. Dinsdale, a suivi sa cible sur environ 25 miles (40 km), tentant pendant ce temps d'identifier l'appareil qu'il avait intercepté ; il a ensuite tiré deux rafales à 400 pieds (121 environ) du Lysander le prenant pour un Henschel HS/26 de la Luftwaffe.

 

L'avion du F/O Alcock a explosé et s'est craché en flammes près d'une ferme au lieu dit " La Patouilais ", à environ 1 km du village de Messac, sur le territoire de l'Ille & Vilaine, en Bretagne. Le F/O Alcock et son passager ont été tués. Dans son rapport, le F/Lt Dinsdalle a établi avoir eu de grandes difficultés à identifier l'appareil qu'il avait intercepté ; il avait noté qu'il portait un réservoir d'essence supplémentaire, mais n'avait pas vu de marquage23 de nationalité.

 

Les marques qu'ils portait, l'une rouge, l'autre verte, inscrites " RAF 127 192 F/O Alcock, 2A RC " identifiaient le F/O Alcock. Les funérailles ont eu lieu le jour suivant à 18h30 le samedi 6 août 1944ANNOTATIONS, en l'église Paroissiale de Messac24.

Les documents qu'il portait identifiaient l'agent Lucien Guermereau comme étant Lucien Pradier, son nom de couverture dans la résistance, et il a été enterré près de Jack sous le nom de Lucien Pradier.

Le F/Lt Arkell, volant à une certaine distance derrière le F/O Alcock, a vu une boule de feu dans la nuit droit devant lui et s'est entendu dire à l'atterrissage sur le terrain que le F/O Alcock n'était pas arrivé26. Le F/Lt Arkell, a atterri dans le champ à 02h30 et est revenu sans encombre à Winkleigh avec les 2 hommes, Claude Thierry-Mieg et Léon Dupont21, et une fille de nom inconnu, et 5 paquets, atterrissant à 5h5020 le 5 août.

 

La nuit où Jack Alcock a été tué, un total de 5 Lysanders ont quitté Winkleigh pour des destinations diverses en France et les appareils sont tous revenus sains et saufs, excepté celui de Jack Alcock. La nuit suivante, du 5 au 6 août, 2 opérations de Lysanders de plus ont été menées et 1 Lysander s'est posé exactement dans le même champ, à Vatant, que le F/Lt Arkell la nuit précédente. Dans la nuit du 7 au 8 août, la dernière opération de Lysander depuis l'Angleterre vers la France, a été menée, c'était l'opération GENISTA qui a échoué à cause d'une mauvaise visibilité.

D'autres appareils des missions spéciales ont été abattus par nos propres chasseurs de nuit. Dans la nuit du 20 au 21 mars 1945, par exemple, 3 Hudsons ont été abattus au-dessus de la France, provoquant la remarque de Hugh Verity, dans son livre " We landed by Moonlight " (Nous avons atterri au clair de lune) il y a des doutes sur le camp qui était le leur.

Photo Henschel 126

On ne sait pas qui a fait le premier rapprochement du pilote du Mosquito et la perte du Lysander. Ce qu'on sait, c'est qu'une commission d'enquête s'est tenue et, résultant de cette enquête, la déclaration faite par le pilote du Mosquito n'a pas eu de suite. On sait aussi que les entrées des livres de rapports des opérations des escadrons du 161 et du 410 mentionnent le fait que le Lysander a été abattu apr le Mosquito. J'ai demandé au F/Lt Peter Arkell s'il pouvait apporter un éclairage sur l'histoire du Mosquito, mais son seul commentaire a été que c'était une nuit très noire et que tout ce qu'il a vu, c'était une boule de feu dans le ciel noir, devant lui.

 

Eléments personnels concernant Jack et Margaret Alcock. 

 

John Perry Alcock était le seul fils de John James Alcock et Jemina Ellen Alcock (née Reedy)27, de Berrymore,Neithrop, Banbury, Oxfordshire. Il est né le 30 juin 191328. Il est né le 30 juin 1913. Il avait deux sœurs, Edythe et Betty. Les Alcodk ont déménagé à Daventry dans le Northamptonshire où Jack a étudié à la Grammar School, et plus tard au Alexian College (Université Salésienne) à Bettersea, Londres.

Les parents de Jack sont retournés à Banbury et, cela moment de sa mort.

Jack a épousé Dosie Margaret Harper de Stevenage, Hertfordshire, la fille de George Edward harper et de Millicent Harper (née Munson) de Crofton Cottage, Stevenage, Hertfordshire. Ils se sont mariés le 30 novembre 1942 en l'église de la Sainte Trinité à Padington, à Londres, dans le conté de Middlesex.

Jack donna comme adresse, au 8 Colville Gardens, Londres W11. A l'époque de leur mariage, Jack avait 29 ans29 et Margaret 23 ans30.

Le 2 décembre 1943, Margaret a donné naissance à leur seul enfant, une fille, Carolyn Margaret, à la maternité Burslow à Hitchen. Quelques mois plus tard, Carolyn a développé un exzéma et a été emmenée à l'hôpital Reine Elizabeth à Bayford, où elle est décédée le 17 juillet 1944.

La cause de sa mort qui a été donnée est une broncho-pneumonie et de l'exzéma32 infantile.

Carolyn a été enterré dans le cimetière de l'église St Nicolas, dans le vieux Stevenage. La mort de Carolyne a été déclarée par Jack le 18 juillet 1944 à Hitchen, Hertfordshire31.

 John Perry Alcock

Jack a débuté sa carrière militaire le 24 octobre 1932 quand il est devenu garde et est resté avec les Gardes jusqu'au 23 octobre 1936, quand il a quitté l'armée pour être policier dans la vie civile.

Au début de la guerre, il a été mobilisé et le 1er décembre 1939, il a rejoint la Police Militaire. Le 30 juin 1941, Jack a été transféré à la Royal Air Force et est allé en entraînement élémentaire au vol au EFTS 4 à Brough près de Hull dans le Yorkshire, Angleterre.

Plus tard, il s'est rendu à Moncton ; new Brunswick, Canada, et, ensuite, en train, dans l'Alabama, au USA, pour un entraînement avancé de vol. Le cours avancé se tenait dans différents lieux comme les terrains de Maxwell et Gunter à Montgomery et le terrain Craig à Selma33.

 

Après avoir brillamment complété son entraînement au vol, Jack a reçu ses ailes le 5 août 1942 et a été enrôlé comme pilote officier avec effet à cette date. La Gazette, où sa promotion est annoncée est datée du 27 octobre 1942. jack est retourné en Angleterre sur le paquebot Queen Mary.

Son rapport de service montre qu'il était au Centre de Réception du Personnel n°3 à Bournemouth avec effet au 8 septembre 1942 et il est resté là jusqu'au 29 septembre 1942, à ce moment-là, il fut en poste à l'Unité Volante Avancée n°5 (Pilotes) à Ternhill, Shropshire pour un entraînement de vol plus poussé.

Les escadrilles n°1601, 1606 et 1626 étaient toutes basées à Bodorgan sur l'île d'Anglesey, au Pays de Galles. Ce poste était originairement appelé Aberffraw mais après qu'un important développement de ce poste fut effectué, en 1941, il a été rebaptisé Bodorgan.

Ces escadrilles ont été mises sous le commandement du n°70 Group Army Co-op et donna un des services de remorquage de cibles pour les cours d'entraînement au tir anti-aérien à Ty-Croes, à l'ouest d'Anglesey. Les avions utilisés pour cet effet étaient des Lysanders, des Henleys et des Martinets. Pendant le temps passé au terrain d'aviation de Bodorgan, jack et Magaret vivaient à Malltraith, un petit village non loin du terrain d'aviation.

 

Le 1er décembre 1943, Jack est en poste à l'escadron 695 basé à Bircham Newton, dans le Norfolk, Angleterre. Le 9 janvier 1944, il arrive à la R.A.F. Towyn, Pays de Galles, ayant eu son poste à l'escadron 631, avec effet au 12 janvier 1944.

Margaret Alcock

 

 

Margaret emménagea avec leur bébé à Towyn pour être près de lui. Le 14 mars de cette même année, il se rendit à Farnborough, dans le Surrey, pour un cours de navigation et avec effet au 20 mars, il fut en poste à l'escadron 161 à Tempsford.

 

 

 

 

 

Lucien Guermereau

 

Lucien Germereau,Lucien Germereau, était un agent de la Résistance, il était avec le F/O Alcock quand le Lysander a été abattu. Lucien était le chef du secteur de la région de Châteauroux du réseau ÉCARLATE, et revenait en France après une visite à Londres34. Lucien s'était rendu en Angleterre dans la nuit du 8 juillet 1944 comme l'un des passagers de l'opération PALAIS35.

Quand nous l'avons trouvé, dans les débris du LysanderANNOTATIONS, Lucien portait une carte d'identité n°316 établie le 28 septembre 1943 au nom de Lucien Pradier par le maire de Honfleur, où était donnée sa date de naissance, le 19 juin 1907. La carte d'identité donnait aussi le lieu de naissance à Cherbourg, l'adresse au 13 " Place du Marché ", Honfleur, et, plus tard, au 73 rue de Vanueller, à Caen.

Des recherches effectuées par le recteur de Messac ont amené au constat que personne de ce nom n'était connu à Cherbourg et il a été conclu par le recteur que Pradier était le nom de couverture utilisé par Guermereau dans son service dans la Résistance française. Lucien a été enterré dans la tombe voisine de celle du F/O Alcock25.

 

 

 

Reproduction d'une lettre de Léon Rose, Recteur de la Paroisse de Messac,

à Margaret Alcock, 1945.

 

" De tout mon cœur, j'ai fait ce que j'ai pu pour vous dans votre malheur. Au moins, pour nous qui sommes chrétiens, il reste la consolation d'être capable de prier pour nos morts, et le doux espoir qu'un jour, du haut des Cieux, votre cher petit ange vous donnera courage et acceptation.

Quand vous viendrez à Messac, et irez à l'hôtel, lequel ?, s'il est nécessaire de descendre à la maison, vous aurez le meilleur accueil possible.

Ci-jointes 3 photos de la tombe de votre mari. Il n'a pas été possible d'obtenir mieux parce que le mur du cimetière était un obstacle pour avoir l'ensemble.

A droite d'un sapin, vous trouverez la tombe. Il y a des fleurs, une croix en bois et sur elle, ??? une croix en noir…..En haut de la croix en bois, il y une petite plaque avec le nom du défunt.

A gauche sur la photo, il y la croix de la tombe dans laquelle gît un Français nommé Pradier qui a été trouvé dans l'avion de votre mari.

Voici quelques informations sur Pradier. Le numéro de sa carte d'identité était 316, délivrée le 29 septembre 1943, par la mairie de Honfleur, au nom de Pradier, Lucien, né le 19 juin 1907 à Cherbourg, vivant au 13 Place du Marché, à Honfleur, puis au 73 rue de Vanueller à Caen. Après enquête, le nom de Pradier s'est avéré inconnu à Cherbourg ; d'après cela, je conclu que le nom était emprunté.

Auriez-vous la gentillesse de remercier Madame Edith G'Rafferty qui nous a gentiment envoyé du café, ce que nous avons beaucoup apprécié.

Je vous assure que toute nouvelle que je pourrais avoir est à votre disposition et je vous prie d'accepter, Madame, mes respectueux hommages. "

Léon Rose

Recteur de Messac.

 

Reproduction d'un article de presse concernant la mort du F/O Alcock qui est paru dans le Banbury Guardian Newspaper en mars 1945.

 

" Feu le F/O J. P.Alcock "

 

tombe alcockMonsieur et Madame Alcock, 3 Horse Fair, ont reçu beaucoup de lettres de sympathie concernant la mort au combat de leur fils, le Flight Officer John Perry Alcock, survenue en août dernier, brièvement rapportée en ce moment-là. Le défunt avait 30 ans et était leur seul fils. Il a été éduqué à la Dashwood Council School et à l'université Salésienne, Battersea, à Londres. Il était marié à Mademoiselle Margaret Harper, fille aînée de Monsieur et Madame G. Harper, de Stevenage, Herts. Il avait perdu son unique enfant, une fille, âgée de 7 mois, qui est décédée quinze jours avant qu'il soit tué. "

Ce qui suit est une copie de la lettre traduite reçue de l'Archevêque de Rennes, Monseigneur Massigli, Ambassadeur de France à la Cour St James's, à Londres.

" Un combat aérien se déroulait au-dessus du village de Messac, dans le département de l'Ille et Vilaine, durant la nuit des 4 au 5 août 1944. Un appareil britanique a été abattu par son adversaire ou par le feu des soldats allemands, il prit feu et s'écrasa près d'une ferme appelée la Patouillais, à environ 1 km du village.

Le corps carbonisé de l'officier a été trouvé. Il portait 2 disques, un rouge et un vert, qui portaient l'inscription " R.A.F. 127192 F/O J. P. Alcock 2 A R.C ".

" Le samedi suivant, un cercueil contenant les restes de l'officier fut porté en l'église Paroissiale, où se tinrent les obsèques religieuses avant qu'un nombre considérable de personnes arrivent pour manifester leur sympathie au pays et à la famille de ce vaillant officier " tombé des cieux ".

Le F/O John Perry Alcock gît dans le cimetière de Messac et sa tombe est fréquemment couverte de fleurs. "

 

Ce qui suit est une copie d'une lettre reçue par l'Ambassadeur de France :

" La lettre plus haut m'est parvenue de l'Archevêque de Rennes concernant la mort de votre fils le F/O J. P. Alcock. J'aimerais vous exprimer ma profonde sympathie dans votre triste perte. Je crois vraiment qu'il vous sera réconfortant de savoir qu'il repose entouré d'amis qui lui rendent un hommage plein de respect au vaillant Homme du ciel et à l'Allié ".

 

Traduction Anglais/Français : merci à Madame Michele Guillerm//Le Goff

Un grand merci à Tom O'Rafferty, Ontario, Canada pour l'excellente biographie sur son oncle, John Perry Alcock

Source/documents de Tom O'Rafferty

GO