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CHAPITRE I - LÉGLISE DE BAIS - L'HISTORIQUE DE L'ÉGLISE - SON ORIGINE ET HISTOIRE - LE PLAN DE L'ÉGLISE
CHAPITRE II - LA SACRISTIE - LES AUTELS ET LES ANCIENS AUTELS - LE RÉTABLE DE L'ÉGLISE - L'AUTEL DU ROSAIRE - L'AUTEL DU SAINT-SACREMENT
CHAPITRE III - LES DIFFÉRENTES STATUES DANS L'ÉGLISE - LA STATUE DE SAINT-JULIEN DE BRIOUDE - LA STATUE DE SAINT-NICOLAS - LA STATUE DE JEANNE-D'ARC - LES DIVERSES STATUES - LES DIFFÉRENTES CLOCHES DE L'ÉGLISE À TRAVERS LES SIÈCLES.
CHAPITRE IV - LE MONUMENT AUX MORTS DANS L'ÉGLISE
CHAPITRE V - « LE PLAN DE NUMÉRATION DES BAIES DES VITRAUX DANS L'ÉGLISE » - LES VITRAUX DE L'ÉGLISE DE BAIS - REMARQUES SUR LES DIFFÉRENTS MAÎTRES VERRIERS - « UN RONDEL » DE VITRAIL DU XVIIÈME SIÈCLE
CHAPITRE VI - LE PLAN DES PINACLES - LES PINACLES - LE PLAN DES SCULPTURES OU DES CROIX SOMMITALES - LES SCULPTURES OU CROIX SOMMITALES DES BAIES DES COLLATÉRAUX - UN RÉSUMÉ SUR LES 34 SCULPTURES - LE PLAN DES CROSSETTES DES ARCS EN PLEIN CINTRE DES VITRAUX - UN RÉSUMÉ SUR LES 24 PINACLES - QUELQUES GARGOUILLES
CHAPITRE VII - LES PORTES EXTÉRIEURES
CHAPITRE VIII - LE MOBILIER INTÉRIEUR - LES CONFÉSIONNAUX - LES TABLEAUX DU CHEMIN-DE-LA-CROIX
CHAPITRE IX - LES FONTS BAPTISMAUX - LE BÉNITIER - LE TABLEAU - LE RELIQUAIRE - OBJETS & DÉCO DIVERSES - LES SCULPTURES INTÉRIEURES PRÈS DES VITRAUX DIT « CAMAÏEUX »
CHAPITRE X - LE SAINT-DENIS
LÉGLISE DE BAIS
Si nous reprenons, un lhistorique de léglise de Bais, cela a été déjà abordé dans la petite et grande Histoire de Bais. La dédicace de léglise semble avoir été dédiée à Saint Marc. « ecclesiam sancti marci de Baysco », selon le cartulaire de labbaye de Saint Sulpice, selon une bulle du pape Alexandre III datée 1161 (1).
Nous retrouvons léglise paroissiale nommée en 1164, lors de la donation dun terrain par les seigneurs de Leberte pour y construire la maison priorale. Mais la dédicasse de léglise ne se trouve pas mentionnée. Le seigneur supérieur qui régissait ses paroisses, étaient les barons de Vitré. Nous ne pouvons pas savoir depuis quand existait cette église en ce lieu, vraisemblement depuis la constitution des paroisses. Nous trouvons un passage dans la vitae Melanni dans sa version la plus ancienne. Vers lan 564, Saint Melaine, allant visité à Angers son ami Saint Aubin, emmena avec lui un saint religieux nommé mars originaire de la paroisse de Bays, Diocèse de Rennes (2). Il faut remonter dès le IVème siècle, pour la création des paroisses primitives, ainsi que les premières fondations déglises (3).
Selon les archives de la paroisse, daprès certains prêtres, le saint patron de la paroisse était autrefois Saint Paterne, puis par la suite des prêtres de Bais et des environs décidèrent quil sagissait de Saint Mars. Le sujet ayant été déjà abordé et cette piste semble tout à fiable pour être proposée (5).
M. le Chanoine Guillotin de Corson, qui a eu en mains tous les manuscrits authentiques concernant Bais, n'est pas de cet avis, et nous pensons que ces divers auteurs auraient eux-mêmes modifié leur opinion s'ils avaient eu le bonheur de les lire.
Voici donc ce que dit (dans le Pouillé historique) M. le Chanoine Guillotin de Corson : « L'annotateur d'Ogée prétend que Saint-Pierre était dans l'origine l'église paroissiale de Bais ; c'est évidemment, à moins qu'il ne s'agisse de l'époque antérieure'au Xème siècle, sur laquelle on n'a pas de documents, une erreur; car Saint-Pierre a toujours appartenu aux moines de Saint - Melaine depuis la restauration de la Bretagne au XIème siècle, et ils ne paraissent pas avoir jamais eu l'église paroissiale de Bais. Si ces moines eussent possédé cette église, ils auraient eu la présentation de la cure qui, au contraire, était dès le XIIème siècle aux mains de l'abbesse de Saint-Sulpice. »
II ajoute : « On ne peut non plus attacher d'importance à l'opinion qui prétend que saint Paterne, appelé vulgairement saint Pair, évêque d'Avranches, évangélisa Bais. L'existence de la chapelle Saint-Pierre, appelée Saint-Père par les habitants de Bais, a donné naissance à cette légende, mais... dès 1152 cette chapelle s'appelait : Capella Sancti Pétri, ce qui veut dire : Chapelle » de Saint-Pierre. Saint Paterne est donc complètement » étranger à Bais. »
Ainsi que M. le Chanoine Guillotin de Corson, nous pensons que le bourg primitif de Bais et l'église paroissiale étaient au même emplacement qu'ils occupent de nos jours. Sans doute nous ne nions-pas l'antiquité de la chapelle Saint-Pierre et de la petite bourgade qui l'entourait, ni même celle de son cimetière, mais nous disons que tout nous porte à croire que le bourg et l'église paroissiale sont encore beaucoup plus anciens.
A quelle époque remontent-ils ? C'est là une question impossible à élucider, manque de documents manuscrits ; mais étant donné ce que nous avons dit de l'antiquité de. Bais et vu que beaucoup des paroisses de notre diocèse sont bien antérieures même au Xème siècle, il nous est permis de dire que le bourg de Bais et son église paroissiale sont de beaucoup antérieurs à la chapelle Saint-Pierre et à sa bourgade. Prouvons du moins que le bourg primitif et l'église paroissiale étaient au même endroit que celui qu'ils occupent maintenant.
Pour cela, rappelons-nous que le Cartulaire de Saint-Melaine contient six pièces concernant la paroisse de Bais. La première est de 1152, la seconde de 1158, la troisième de 1170, la quatrième de 1185, la cinquième de 1213 et la dernière de 1214. Or, toutes sont unanimes pour appeler le temple élevé au bourg Saint-Père « capellam Sancti Pétri », c'est-à-dire pour l'appeler « chapelle ». Il faut vous dire que cette chapelle de Saînt-Pierre ne se trouve pas citée toute seule dans les dites pièces, mais qu'elle se trouve énumérée avec beaucoup de véritables églises paroissiales, comme celles de Moulins, Sesson, Châteaugiron, Noyal, Saint - Jean - sur -Vilaine, Saint-Melaine, Louvigné, Pocé, Moussé, etc., en tout une quarantaine d'églises de notre diocèse, appartenant au monastère de Saint-Melaine. Les églises sont appelées églises ; les chapelles sont appelées chapelles, ce qui prouve que le temple dédié à saint Pierre n'était, pas l'église paroissiale, puisque c'était une simple chapelle.
En plus des six pièces que nous venons de signaler, il en est d'autres que nous citons ici, et qui nous donnent de précieux renseignements. Elles confirment et prouvent ce que nous venons de dire. Et d'abord ce Girbert, premier prêtre connu de Bais, cité en 1157 comme fondateur d'une concession accordée à l'abbaye Notre-Dame de Vitré (Prieuré de bénédictins, église paroissiale Sainte Croix, (Prieuré cure fondé à la fin du 12ème siècle par l'abbaye de Marmoutiers), habitait probablement Bais un certain nombre d'années avant cette date. De l'aveu des divers auteurs, aussi bien M. Guet que M. Guilllotin de Corson, c'est le premier recteur de Bais dont nous connaissions le nom. Or, il n'est pas donné comme prêtre de la chapelle Saint-Pierre de Bais, mais comme prêtre de l'église de Bais, ce, qui est fort différent et confirme ce que nous avons dit.
Concessio Girberti presbyteri de ecclesia Beisci semble se référer à un document historique mentionné dans le cartulaire de Saint-Melaine du XIIème siècle. Il concerne la métairie dElberte à Bais. En 1157, cette métairie était appelée "concessio Girberti presbyteri de ecclesia Beisci". Sa jouissance a été donnée au prieuré de Notre-Dame de Vitré, membre de Saint-Melaine. Cela semble être lié à lhistoire de la paroisse de Bais et à ses liens avec lAbbaye de Saint-Melaine de Rennes.
D'autre part, nous voyons en cette pièce que Raoul, abbé de Saint-Melaine, et André Ier ont donné (au temps de Marbode), tout ce que les moines de Saint-Melaine possédaient alors en Bais. André Ier fut seigneur de Vitré depuis 1090 à 1135. Marbode fut sacré évêque de Rennes en 1106 ; Raoul Ier mourut en 1116. Il en ressort que, vers 1100 et 1115, le monastère (ou maison priorale) du Bourg-Saint-Pierre n'existait pas. Comment admettre en effet que les bénédictins de Saint-Melaine aient pu dépouiller ainsi leur établissement de Bais (s'ils en avaient eu un), pour enrichir un autre prieuré, celui de Vitré, qui n'avait nul besoin de ces faibles possessions. C'était d'ailleurs, en ce cas, un dépouillement complet de tout ce qu'ils avaient.
Il est fort probable que les bénédictins de Saint-Melaine, possesseurs de biens à Bais, n'y avaient pas encore de monastère au temps de Guillaume, abbé, et de Robert II, puisque nous retrouvons la même donation dans les mêmes termes. Ce que nous disions plus haut conserve toute sa valeur. Il ne semble pas possible que l'abbé de Saint-Melaine ait dépouillé entièrement un établissement pour enrichir un autre prieuré. C'est donc que celui de Bais n'existait pas encore.
Disons que Guillaume 1er était déjà abbé de Saint-Melaine en 1148, et que son prédécesseur Hervé possédait encore ce même poste en 1145. Comme nous trouvons la chapelle de Saint-Pierre de Bais, dépendance de l'abbaye de Saint-Melaine, dès 1152, il est donc probable que celte chapelle, ainsi probablement que le monastère l'entourant, auraient été construits entre ces deux dates signalées 1145 et 1152.
Mais dira-t-on : pourquoi cette appellation de vieux presbytère donnée à l'une des maisons du bourg Saint-Père ? Comment expliquer l'existence des nombreuses voies de communications, aboutissant à ce village ? Comment se fait-il que l'on trouve au lieu de la chapelle Saint-Pierre de nombreux ossements ?
Nous allons répondre à toutes ces questions.
1°) Et d'abord l'appellation de « vieux presbytère » donnée à une demeure ne prouve nullement qu'elle a été occupée par les prêtres qui desservaient l'église paroissiale. Dans les paroisses, il y avait généralement avant la Révolution de nombreuses chapelles. L'on appelle ordinairement « vieux presbytères, » les maisons où résidaient les chapelains qui les desservaient. C'est ainsi qu'il se trouve bien des paroisses, où plusieurs édifices, et souvent à des distances très éloignées et des bourgs et des églises, portent ce nom de « vieux presbytère ».
Pour ce qui concerne la chapelle Saint-Pierre, qui est comme nous l'avons vue très ancienne, nous savons que, dès le XIIème sciècle elle avait son chapelain, nommé par l'abbé de Saint-Melaine ; nous savons qu'auprès de cette chapelle il y avait un monastère supprimé en 1411. Nous savons aussi qu'elle était encore desservie au XVIIème siècle; aussi rien d'étonnant de voir une demeure des environs dénommée « vieux presbytère. » Ce pouvait être la résidence du chapelain, ou peut-être même tout seulement l'habitation d'un prêtre de Bais, faisant du ministère à la paroisse et demeurant près de la chapelle Saint-Pierre. Cela ne prouve nullement que c'était en 1100 et auparavant, la résidence du recteur de la paroisse. Ce que nous savons, c'est que dès 1161, le presbylère se trouvait au même endroit que de nos jours.
2°) Nous ne pourrons nier qu'il y ait de nombreux bas chemins aboutissants au bourg Saint-Pierre, mais nous disons qu'il n'est pas permis d'en conclure que la bourgade primitive de Bais se trouvait là. Vers 1150, il y avait en cet endroit chapelle et monastère, rien d'étonnant d'ailleurs qu'il ait eu pour y arriver de nombreuses voies de communications.
Le bienheureux Raoul de la Fustaye fonda en 1112, un monastère, une maison religieuse dans la forêt du Nid-de-Merle double dirigé par une abbesse. Une charte datée du 11 janvier 1118 : Lévêque Guillaume de Poitiers octroie une charte confirmant des donations importantes déglises et prieurés (Fougereuse,..) par le duc de Bretagne Conan III et le comte dAnjou Foulques V. En 1117 il a dédia à saint Sulpice. En 1124, la première abbesse de Saint-Sulpice aurait donc été une princesse de Bretagne du nom de Marie.
En 1445, Alain, évêque de Rennes, lui donna en 1145 l'église d'Ercé-en-la-Mée, et l'année suivante le pape Eugène III prit sous sa protection l'abbaye de Saint-Sulpice et toutes ses dépendances. En 1146, le pape Eugène III prend labbaye sous sa protection et sa dépendance directe et confirme Marie, abbesse du monastère de Notre-Dame-du-Nid-de-Merle, dans la possession de tous les biens donnés (15 prieurés) à son abbaye, confirmant les précédentes bulles des papes Calixte II (1119-11124) et Innocent II (1130-1143).
En 1152, l'évêque de Nantes confirma cette abbesse dans la possession des églises de Notre-Dame-des-Couets, de Sainte-Honorine, Sainte-Radegonde, etc. ; en 1156, l'évêque de Rennes lui accorda de semblables lettres de confirmation pour les églises de son diocèse soumises à Saint-Sulpice.
"En 1157, l'abbé de Saint-Melaine cède l'église, la dîme et une partie d'un moulin à eau de Mouazé à l'abbesse de Saint-Sulpice-la-Forêt et aux frères condonats. Elle y fonde un prieuré, qu'elle conservera jusqu'à la Révolution ".
Vers 1159, Henri II, roi d'Angleterre, cousin de Marie, fit don à cette abbesse du manoir de Lilleherche et de ses dépendances, le tout situé dans son royaume d'outre-Manche.
Si nous réalisons une synthèse de ce précédent texte, et les avis des prêtes sur la Chapelle Saint-Pierre, située au bourg Saint Pair, fût elle à l'origine l'entité paroissienne historique, vraisemblablement avec d'abord une chapelle, administrée par des moines de Saint-Melaine. Maintenant d'après les prêtres de Bais, cela ne prouve nullement que c'était en 1100 et auparavant, la résidence du recteur de la paroisse. Pourquoi pas, il fallut créer une église pour le bourg, les habitants se regroupants en ce nouveau centre. Cette nouvelle église paroissiale fut elle obligatoirement administrée par les moines de Saint-Melaine. "Ils conservèrent toutefois en Bais la métairie d'Elberte, appelée en 1157 « concessio Girberti presbyteri de ecclesia Beisci ".
Girbert, premier prêtre connu de Bais, cité en 1157 comme fondateur d'une concession accordée à l'abbaye Notre-Dame de Vitré, cette dernière étant rattachée à l'abbaye Saint-Melaine. Et si nous étions pas sur la bonne voie. Et si nous référions à cette étude : Villa, village, paroisse et seigneurie sur les confins du Maine et de la Bretagne (viiie-xiie siècles). La seigneurie et létendue du pouvoir aristocratique. L'étude concerne deux cas : autour dEvron et Laval. Les vici (villages) et vicus, est le nom latin donné à une petite agglomération. L'église paroissiale était elle une église appartenant aux seigneurs de Leberte.
La paroisse de Bais était rattachée à l'archidiaconé du Désert, c'est-à-dire une subdivision de l'évêché de Rennes. La châtellenie du Désert, qui appartint aux barons de Châteaubriant, puis à ceux de Vitré à partir de 1542, et disposait du droit de haute justice. Le chef-lieu de la châtellenie du Désert se trouvait au manoir de la Rivière du Désert, en Visseiche.
La définition du Désert est une zone favorable à l'érémétisme, c'est à dire qui nous renvoi à la tradition chrétienne, la vie érémitique. Bais était rattaché à la chatellenie de Marcillé, cette dernière se relevant de la baronnie de Vitré. Vette chatellenie de Marcillé, celle de Riwallon « le Vicaire ». L'église de Marcillé à l'abbaye de Marmoutier. L'abbaye de Marmoutier de Tours possèdait notament le prieuré Saint-Croix de Vitré.
Vers la table des matières
Vers la table des matières
De léglise primitive du XIIème siècle, ou en antériorité il ne reste plus rien. On peu supposer quelle avait la configuration dune église romane en deux parties séparées par un axe triomphal axé en haut de la nef. Ex : léglise dArbrissel (4). De cette ancienne église a fait place à une nouvelle qui sest transformée peu à peu, au fil des siècles. Léglise actuelle se compose dune nef dotée de deux bas-cotés. Voûtés en bois et percés de larges fenêtres à pignon. Cette partie datant du XVIème siècle. Du bas-coté nord, le monument qui compose léglise actuelle, il y a une partie qui est beaucoup plus ancienne que les autres : cest la tour clocher. Les archéologues la datent du XVème siècle. Le contre-fort extérieur de la tour clocher côté nord-ouest est oblique et nous constatons une rupture du type de charpente à ce niveau ; et à lintérieur de la nef, les entrais sont dépoque. Cela laisse à penser que la façade de léglise à cette époque se trouvait à ce niveau. Les grands travaux faits à léglise au XVIème siècle qui comportent tout le bas de léglise, et y compris le frontispice, sont loeuvre de Jean Levesque et de ses successeurs (5).
Dans les textes, la mention la plus ancienne de
l'église est citée pour la première
fois clans une notice de l'abbaye Saint Melaine de Rennes,
datée de 1116. Il est relaté la mention par
André seigneur de Vitré, de l'église
Notre Dame de Vitré avec ses dépendances. Une
église de Bais, tenue alors par un certain Gerbert,
en fait partie.
En 1162, l'église de Bais est maintenant
possédée par l'abbaye de
Saint-Sulpice-des-Bois (ou Saint-Sulpice-la-Fôret) :
elle apparaît en effet parmi les églises qui
lui sont confirmées par le pape Alexandre Ill.
Les alentours de l'édifice religieux ont
beaucoup changé entre 1827, année du premier
relevé cadastral, et aujourd'hui. Au cours de cette
période, une route est créée ex nihilo
(D395), et dans le village, elle entame la place de l'ancien
marché au sud de l'église. De nombreuses
maisons sont aussi construites, ainsi qu'un petit centre
commercial et son parking à l'ouest de
l'église. Tous ces aménagements sont
créés dans un vaste espace à peu
prêt rectangulaire, encore bien visible autour de
l'église sur le relevé de 1827, il s'agit
probablement de l'enclos ecclésial fossilisé.
Orienté lui aussi, il occupe une superficie d'un peu
plus d'1 ha (150 m X 70 m). Et, au contraire du
presbytère qui y est installé, il ne contient
pas le cimetière.
Le cimetière qui se trouvait autour de
l'église au moyen âge a probablement
été déplacé avant la
période révolutionnaire lors des
désastreuses épidémies de dysenterie.
Il est intéressant de se reporter aux
délibération du dimanche 28 février
1790 où il est question de la propreté de la
grande aire , lieu qui par sa situation au
centre du bourg paraît destiné à faire
un marché.
De cette église primitive, il ne reste plus
rien. On peut supposer quelle avait; la configuration d'une
église romane en deux parties séparées
par un arc triomphal axé en haut de la nef. Ce
chur est hypothétique mais habituel (exemple :
Arbrissel). A l'origine cet édifice pourrait
être né de l'attraction d'un monument antique,
d'un édifice de culte ainsi que Pierre Poilpré
en émet l'hypothèse dans sa première
étude sur e développement des
occupations anciennes à Bais (Poipré 2011) ?
Sans aller plus dans le détail de cette conclusion,
nous considérons particulièrement
intéressante son hypothèse d'un sanctuaire
dédié à Mars Mullo, installé au
niveau du cur actuel du village de Baís, et
dont la mémoire aurait notamment été
conservée dans la dédicace de l'église
à saint Mars. Une intervention archéologique
dans le sous-sol de l'édifice religieux serait
probablement source de précieux renseignements.
Évolution du choeur vers un clocher nu et une
tour en façade nord. Création d'un
collatéral nord. Exemple avec l'église de
Visseiche. Élargissement des fenêtres et mise
en place d'un enclos avec une croix dans le
cimetière.
Remarque : Dans cette partie de la nef, les entraits
avec engoulants sont en place. Des sondages
réalisés au pied du clocher en 2011 pourrait
donner une date de construction au 2ème
quart du XVème siècle. Il s'agit
d'une tête animale réel ou imaginaire
sculptée sur les poutres de charpentes au niveau de
la sablière, de l'entrait ou des poinçons,
mais aussi des colonnes ou des gouttières.
De très importants travaux au vont être
effectués et aboutir à la création de
collatéraux et à la reconstruction d'un choeur
vaste et lumineux. L'arc triomphale reste en place. Ces
travaux sont l'oeuvre de Jehan Levesque. II mourut le 1er
juillet 1555 à Bais, et c'est à Guillaume Caud
qui lui succéda et qui continua les travaux
déménagement définitif du porche.
Renée de Rieux, Guyonne XVIII, baronne de
Vitré et comtesse de Laval, vicomtesse de Bais. C'est
certainement elle qui finança les travaux du porche
de Bais.
Création de quatre autels en marbre et tuffeau
et un autel en bois. C'est probablement l'autel majeur qui
était en bois. En 1838, les cinq autels existaient
toujours car Mgr De Lesquen, évêque de Rennes,
vint à Bais réconcilier ceux qui en avaient
besoin ainsi que celui de la chapelle d'Alliance. Percement
de deux fenêtres pour la clarté des chapelles.
Au XVIIIème siècle : Implantation
d'un tabernacle qui remplace un sacraire aujourd'hui
disparu. Déménagement du cimetière
autour de l'église, probablement avant la
révolution de 1789.
M. Chumier transforme complètement le choeur de
l'église. Sur sa demande, le 2 mars 1839, le conseil
de fabrique passa commande avec M. François Marchand,
entrepreneur à Châteaugiron, l'autel majeur. Il
fut bénit le 2 juillet 1840. D'importants travaux
sont inspirés par l'abbé Brune et conduits par
monsieur Crespel son neveu. Suppression des poutres qui
traversaient le coeur pour une plus grande
luminosité. Refonte totale des transepts en 1885 et
création d'une sacristie en 1879. Réalisation
des vitraux. Travaux sur l'autel de la Vierge. En 1921 :
Création d'un monument aux morts intérieur
à la base de la tour carrée.
Vers la table des matières
Si nous reprenons le plan, avec le tableau des couleur, nous y voyons différentes étapes dans la constructions de léglise ou du moins, sa restructuration à partir du XVème siècle. La partie du clocher serait la partie la plus ancienne. Et ensuite la partie du coté de la porte au nord Saint-Marc.
Vers la table des matières
Une autre date nous est signalée par labbé Chumier (9). Il profita des travaux accomplis en 1840 pour faire disparaître les poutrelles qui traversaient le choeur et nuisaient à la beauté de léglise sans servir à sa solidité. Ceci lui valu de nombreux déboires avec la municipalité de lépoque. Sur ces tirants du choeur, la date de 1678 était gravée. Les quatre autres autels étaient celui du Rosaire, érigé en 1604 par permission de lévêque Aymar Hennequin, celui de la confrérie du Saint-Sacrement, fondé en 1720, par Marc de Colledo, recteur de Bais, celui de Saint-Nicolas et celui de Saint-Julien. Les deux derniers ont aujourdhui disparu. Il ne subsiste que les statues de Saint-Nicolas et Saint-Julien sur les piliers à droite de la nef, en entrant. Lautel de la Sainte Vierge actuel, ainsi que celui de tous les Saints ont remplacé lautel du Rosaire et lautel du Saint-Sacrement (12).
Ils sont bien loin davoir laspect et la beauté des autels quils ont remplacés. Voici ce quen dit labbé Grasset (13). « Quand la petite salle du catéchisme et du patronage fut construite, en 1913, nous dûmes retirer les blocs de pierre nombreux qui étaient entassés là, et le tout fut remisé dans la cour du presbytère. Quelques-unes de ces pierres ont conservé la trace des ouvrages, personnages et peintures qui en faisaient la valeur autrefois. En les contemplant, lon est instinctivement porté à regretter lanéantissement de ce si beau travail ». Les parties dites orientales fut reconstruites en totalité dans le dernier quart du IXème siècle, (voir tableau). La sacristie fut construite la première et cela contre le chevet plat du XVIIème siècle. Par le curé M. Paul Percel. Il fut financièrement aidé par la libéralité de ses paroissiens, et il est dit spécialement par la famille Heinry, il commença par bâtir, au chevet de léglise, une importante sacristie à double étage, enjolivée par des appuis-main dallure gothique, par des contreforts comme ceux dune église, par des ouvertures subdivisées par un meneau central. Lun des contreforts porte très heureusement les armoiries des Montmorency-Laval, avec cantons de France et de Bourbon, telles quon les voit sur lun des contreforts au sud de la nef du XVIème siècle.
Le 23 avril 1878, le conseil de fabrique, indique que le chevet entier, cest à dire le coeur, sa croisée et le transept fut construit en une seule fois, entre les années 1883 et 1886. Cest durant ses années que fut décidé la création des vitraux, par les deux ateliers des maîtres verriers, Champigneulles de Paris et Lobin de Tours, nous les découvrirons dans le chapitre consacré aux vingt vitraux. Concernant larchitecture employé de lépoque, on parle ici du style néo-gothique flamboyant. Tout cela pour rester en harmonie, tant pour lextérieur que pour lintérieur.
Tout a été ainsi remodelé selon la description donnée dans le dossier de la restauration de léglise en 2017 (8). Un étage fut percé dune baie à remplage par travée, ou plus précisément, le remplage désignant larmature en pierre taillée dune baie. En exemple, les archivoltes des baies possèdent à leur sommet un fleuron, il est dit que les pinacles possèdent eux aussi des dessins identiques à ceux à ceux des façades du XVIème.
Vers la table des matières
Cest au XVIIème siècle également que fut construit le choeur de notre église, et M. Guillotin de Corson donne comme date 1675. Ce coeur fut doté dun beau retable lavallois en marbre et pierre, posé en 1678. Ce retable est dit anonyme, mais rattaché à lécole des Corbinaux, pour lutilisation dornements floraux en bois doré. Il fut reconstitué en 1804 par François Marchand, suite aux dégradations commises par les troupes du général Vérine en 1794. Il fut à nouveau retouché entre 1840 et 1936, il conserve dindéniables qualités architecturales et un ensemble de statues anciennes. Il fut décidé de sa conservation lors de lagrandissement de léglise (à la fin du XIXème siècle) et de son classement à titre dobjet (selon larrêté du 18 octobre 1974) (8).
Le maître-autel de l'église et son retable lavallois
L'autel fut posé et béni le 25 avril 1845. Appelé l'autel du temps, à rétable monumental, qui occupe toute l'abside. Cette oeuvre nest pas une singularité pour la région vitréenne. La richesse, née de lindustrie toilière, a permis au XVIIème siècle de recourir au service darchitectes mayennais traduisant dans la pierre, par leur art ostentatoire, lorgueil et la ferveur des paroisses.
Ce retable est caractéristique de la production lavalloise. Une oeuvre savante dun architecte, la composition sorganise sur trois niveaux horizontaux (soubassement, partie médiane, second étage), contre-balancée par une tripartition verticale (corps central, légèrement en retrait, flanqué de deux ailes latérales). Il est puissamment structuré. Leffet tassant de létagement, que soulignent de forts entablements, est contre-carré par lélan ascensionnel auquel contribuent le triple enmarchement conduisant à lautel, la profusion des colonnes et des colonnettes, lusage de frontons courbes ou brisés. Le retable Lavallois allie richesse des matériaux utilisés (tuffeau blanc du Val de Loire, marbre blanc et rose de Saint Berthevin, noir dArgentré ou de Sablé) et profusion des ornements dorés (chapiteaux corinthiens, guirlandes et paniers de fleurs, têtes dangelots et autres volutes et rinceaux) (9).
Il abrite toute une statuaire classée : Saint Pierre et Saint Paul à létage noble, Saint-Marse trônant tout en haut de la composition, entre le Christ Rédempteur et Sainte-Anne (10). Le tableau central représente une Descente de Croix, copie inversée de celle de Jean Jouvenet (11) conservée au Louvre. Lautel qui se trouve dans la chapelle dAlliance est un des cinq autels provenant de léglise de Bais (12). Il est probable quil ait été transporté peu après la restauration de léglise, vers 1840. Mais les registres nen parlent pas. Il est dit quà cette époque , il y avait deux statues remarquables, celle de saint-Pierre et celle de saint-Paul, elles étaient situées au premier niveau de lautel majeur. Les statues de la partie supérieure sont assez récentes et nont pas la même valeur. A cette époque, léglise comprenait cinq autels dont lun était en bois.
Vers 1840, en démolissant le maître-autel, les ouvriers ôtèrent deux pilastres en bois sur lesquelles se trouvaient quelques inscriptions avec la date de 1678. Quelques années plus tard les ouvriers qui travaillaient à la chapelle de Marsé lors de sa fondation en 1842 et 1843, employèrent ces deux morceaux de bois et les utilisèrent aux deux côtés du tableau de saint Marse. Quand en 1916, les peintres ont enlevé le tableau de notre saint patron au moment de la restauration de la chapelle, ils ont mis à jour les deux pilastres avec les inscriptions quils contiennent. Du côté droit on lit : A. Perchar, Ju. Pichot, trésorier, 1678.
Du côté gauche : P. Le Hericy, I.H.S. P. de Bais. Ces inscriptions nous indiquent, selon labbé Chumier, que cette partie de léglise a été faite sous le ministère de Mr Pierre Le Héricy, qui était alors le prieur-recteur de Bais. Ceux qui étaient à cette époque grands trésoriers pour lan 1678 étaient : André Perchard, sieur du Montcel, lequel sétait marié en 1674, avec honorable fille Renée Galier, du Moulin-Péan, en Visseiche ; et Jules Pichot, laboureur à Teillais et époux de Julienne Taupin, de Marsé.
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Les deux chapelles dites orientée, une chapelle orientée est une chapelle tournée vers l'orient. Chacune de ses deux chapelles orientées possèdent un autel. Si nous reprenons le texte de lAbbé Grasset, il y a eu cinq autels, outre le maître-autel antique et massif qui nous a été heureusement conservé, notre église possédait alors quatre autres autels du même genre et ils étaient tous monumentaux, quoique plus petits évidemment. L'un de ces autels était dédié à Saint-Nicolas, l'autre à Saint-Julien, et ces deux autels ont été supprimés complètement et non remplacés. Mais avant la rénovation de léglise en 1883, il y avait eu autrefois, deux petites sacristies, puis elles ont été remplacées par ses deux petits autels, lun adossé au premier pilier et lautre au mur, et dédié à Saint-Nicolas et à Saint-Julien. Nous avons lexplication dans la page consacrée au Le frontispice de Bais, sur lorigine de la statue de Saint-Julien, pour la dévotion réservée à Saint-Julien, pour un pèlerinage avec les communes avoisinantes, pour rejoindre Saint-Julien-de-Vouvantes. Mais comme il est précisé, le bon curé Gefflot avait voulu conserver le souvenir de ces deux autels. Il fit placer à l'autel de tous les saints les statues de ces deux saints protecteurs de Bais. Bien que ses deux statues furent sans doute enlevées, car nous les trouvons sur les deux piliers.
Statue de la Vierge Marie près de l'autel du saint Rosaire
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A la rénovation de cette partie de l'église au IXXème, les deux autels de Saint-Julien et de Saint-Nicolas disparaissent. Nous trouvons l'autel de la Sainte Vierge, ou la statue de l'éducation de la Vierge, celui du Rosaire, fut érigé en 1604, par permission de lévêque Aymar Hennequin, (1543-1596), il était un évêque de Rennes (13). Selon les archives des Dominicains de Rennes, de très nombreuses paroisses prirent part à la dévotion à la confrérie du saint Rosaire (16), Bais ne se trouve pas dans les listes. Mais sont elles fiables. La confrérie du Rosaire est une confrérie pieuse dont lobjectif est de réunir un grand nombre de croyants unis par la charité fraternelle dans la récitation en commun du Rosaire de Marie afin dobtenir ses grâces et sa protection (17).
Puis le second autel, celui de la confrérie du Saint-Sacrement, fut fondé en 1720, par Marc de Colledo, alors recteur de Bais. La confrérie du Saint-Sacrement (15), cette confrérie du Saint-Sacrement fut fondée dans léglise Saint-Vénérand de Laval, le 26 juin 1605. Le but de la confrérie, était que le Saint-Sacrement fût porté et administré aux malades de la paroisse avec plus dhonneur, révérence et solennité, laugmentation de la foi, lentretien de la religion chrétienne et le maintien et la restauration de léglise catholique, ainsi que lextirpation des hérésies allumées dans la chrétienté.
LES DIFFÉRENTES STATUES DANS L'ÉGLISE
« LA STATUE DE SAINT-JULIEN DE BRIOUDE »
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Nous savons que daprès le texte du vicaire en 1937, les deux statues, Saint-Nicolas se trouve sur le premier pilier de la travée sud, et Saint-Julien sur le suivant. Nous continuons avec la statue de ce Saint-Nicolas, nous rappelle les trois enfants quun méchant homme avait égorgés et dont il vendait la chaire hachée comme viande commune. Le saint les ressuscita. Nous avons cette légende sous les yeux, la légende des enfants du saloir, trois jeunes enfants dans un baquet en bois, le fameux saloir. Mais pourquoi cette dévotion à Saint-Nicolas. Si nous continuons avec les confrérie, ce Saint-Nicolas en est bien doté. Une confrérie qui regroupait autrefois des gens du même métier pour intercéder auprès de Dieu, le bien moral, pour le matériel des vivants et le salut éternel des morts. Donc plusieurs corporations des métiers se partageant sa dévotion, mais aussi les religieux comme pour les politiques (18).
Nous avons les Templiers et le culte de Saint-Nicolas (19). De très nombreuses communes en Bretagne avec des établissements pour des Templiers et de ceux consacrés à Saint-Nicolas. Notamment à la Guerche de Bretagne. Il existe un tableau avec Saint-Nicolas ressuscitant les trois enfants dans le saloir, à La Bastide-Clairence (Pyrénées-Atlantiques) (20). Une confrérie de Saint-Nicolas était très anciennement établie dans léglise en faveur des âmes du Purgatoire. Une oeuvre éditée en 1740 pour la Confrérie des maîtres tonneliers anciens déchargeurs de vin de Paris. A défaut de connaître la dévotion exacte pour léglise de Bais, nous pouvons quémettre des suppositions liées à un métier quelconque pour Bais. Si nous revenons un peu en arrière, il nexiste pas à priori de confrérie dédiée à Saint-Julien. Sans doute pour ce que nous avons découvert, une dévotion et un lien pour un pèlerinage à partir de Bais.
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Ce monument est placé sur les soubassements du clocher; d'un coté le poilu, de l'autre le marin et coté nef, la statue de Jeanne d'Arc la protectrice de la France en guerre. Le monument aux morts, l'Arc de Triomphe
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La statue de Saint-Benoit et de la Vierge Marie
Notre-Dame du Perpétuel Secours est une icône miraculeuse (Imago Beatae Mariae Virginis miraculis illustris) datant du XIVème siècle, universellement connue, de type byzantin dite Strastnaya (« aux instruments de la Passion »). Dorigine crétoise daprès la légende, parfois attribuée à saint Luc (comme la réplique dun original), son type iconographique fut attribué à Andréas Ritzos vers 1492. La Vierge est entouree des archanges Michel (lettres AOM) et Gabriel (lettres AOT). Les cinq lettres grecques au-dessus delle « MR, THU », signifient « Mère de Dieu » et les lettres « ICXC » Jésus-Christ.
Larticle de labbé Grasset est assez bref car il navait pû suivre tous les jours de cette mission qui sest déroulée du 25 février au 4 mars 1917. Elle fût animée par deux prédicateurs rédemptoristes. Je cite ce qui me parait intéressant de dire en reprenant labbé Grasset :
« Malheureusement un grand nombre de paroissiens de Bais nont pû profiter directement des bienfaits de cette mission . Il y a tant des nôtres qui sont à la guerre. Comme ils auraient été contents dêtre là. Pendant la mission ils nont pas été oubliés, et chaque jour des billets écrits par les mamans, les épouses, les soeurs ont été déposés en très grand nombre dans un tronc organisé à cet effet. La Vierge en honneur cest Notre-Dame du Perpétuel Secours et son culte va reprendre avec un éclat encore plus beau, et bientôt notre église sera ornée dune véritable oeuvre dart, qui rappellera pour toujours aux paroissiens de Bais cette mission de guerre en 1917 ».
La statue de Saint-Mars en tenue d'evêque
Escalier menant au clocher
LES
DIFFÉRENTES CLOCHES DE L'ÉGLISE À TRAVERS LES
SIÈCLES
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Le recteur Antoine Duclos (1687 - 1719), dota la paroisse de deux magnifiques cloches. Le baptême de la grosse cloche, fut "Le onzième du mois de juin 1690. Le baptême de la deuxième cloche, 29 ans plus tard. "Le dixième jour du mois de novembre 1713.
Le dimanche 26 mai 1782, à la prière du recteur Julien Bertin, le général prit une délibération portant ordre de passer les marchés pour la fonte de deux cloches avec Étienne Le Courant fondeur à Rennes. La grosse cloche sera nommée Marie-Barbe et la seconde Anne Marse, elles porteront le portrait de Saint Marse et les armes de la Trémoille. La 1ère a été fondue en 1783.
Jean Hattais, le recteur, nn an avant de quitter Bais, avait voulu remplacer la cloche que les républicains avaient descendue et enlevée. "Le 8 septembre 1806, la cloche nommée Anne Marse, pesant 554 livres, fondue à Gennes par le sieur Beauvais a été bénite.
Le 27 septembre 1836, Jean Chumier, il fut procédé à la bénédiction de quatre cloches. La grosse a été nommée par Mr. Pierre Babron et demoiselle Anne Roussigné, et nommée Perrine, Anne Jeanne. La seconde, donnée par Mr. Georgault de Marsé et son épouse, a été nommée par le dit donateur par Melle Scolastique Pottier, et nommée Joséphine, Scolastique. La troisième donnée au couvent de Bais par Thérèse Bourdiguel, a été nommée par Mr. Dubourdieu et la donatrice Louise Thérèse. La quatrième donnée par l'abbé Joseph Mélécot, vicaire de Bais, pour le couvent, a été nommée par le donateur et mademoiselle Marie Monnier : Joséphine, Marie ".
Le 19 mars 1884 M. Percel dota, son clocher de trois belles cloches, sorties de la célèbre maison Bollée, du Mans ; elles pèsent respectivement 2 170 kilos, 1 509 kilos et 1 054 kilos ; aussi leur son est-il agréablement étoffé ; elles furent bénites, le 19 mars 1884, par M. Moricel, vicaire-général de Rennes.
LE MONUMENT AUX MORTS DANS L'ÉGLISE
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Ce monument, auquel ont voulu contribuer tous les paroissiens de Bais, sera terminé pour le 7 avril 1921. Il est luvre de M. Mellet, architecte, et de M. Brunet, entrepreneur, qui ont dressé les plans et commencé les travaux, non pas à Bais, car il ny parait guère actuellement, mais à Rennes où vous pourriez déjà contempler un beau fantassin et un gentil matelot grandeur nature, mais surtout dans une carrière des Côtes du Nord, où sont préparées une à une les pierres qui serviront à faire un véritable arc de triomphe pour nos morts.
Tout dabord notre église était en ce jour décorée dune façon ravissante. Pendant trois jours, M. labbé Pouchard, aidé des abbés Gallier et Mouézy et de plusieurs autres personnes avait mis tous ses soins pour lorner avec le meilleur goût et il avait parfaitement réussi. A peine aurait-on pu la reconnaître. Maidant de mes souvenirs, je vais essayer de vous donner une faible idée de la richesse de ces décorations. Au haut du cur, une couronne de lauriers avec cette inscription : Aux soldats. Plus bas, neuf drapeaux tricolores ornaient le fond même du chur. En avant deux grands candélabres avec chacun 17 bougies, et entourés de beaux cinéraires*, rouges, et deux autres candélabres de moindre dimension. Auprès de la statue de Saint Pierre, une nouvelle couronne avec linscription : Chemin des Dames ; auprès de la statue de Saint Paul : Roclincourt.
Dans le chur même, un beau catafalque recouvert dune magnifique draperie de soie, et entouré de nombreuses couronnes rappelant les Eparges, les Hurlus, etc. Sur le mur lui-même, dautres couronnes citant les Dardanelles, à droite, et Verdun, à gauche. Autour du catafalque, des cierges et des bougies à profusion ; à chaque coin des candélabres. De grandes banderoles blanches et noires, larges de 80 centimètres, partaient du fond du chur pour remonter à la voûte, puis redescendaient jusquau bas de léglise en faisant une courbe harmonieuse en vis-à-vis la tour. Les lustres étaient allumés. Entre chacun deux ainsi que dans le chur, des couronnes de lauriers étaient placées dans le même alignement et à la même hauteur, comme descendant de la voûte. Au grand pilier, près de la balustrade, du coté de la place, des couronnes de lauriers, du côté de la place, des couronnes de lauriers rappelant Auberive, la Somme. Plus bas se trouvait à chaque pilier une nouvelle couronne citant de nouveaux champs de bataille, la Champagne, Prosnes, Pilkem, et auprès de la grande porte, lYser. Du côté nord, on trouvait au grand pilier, de nouvelles couronnes avec les inscriptions suivantes : Aisne, la Harazée. A la chaire il y avait, deux drapeaux tricolores, entourés de branches de lauriers, avec linscription : la Malmaison. La Tour était décorée de façon toute spéciale : La statue de Jeanne DArc, haute de 1 m 50, placée au-dessus de la tribune des sonneurs, était entourée de beaux drapeaux. Lun, celui de lUnion Nationale des Combattants de Bais, et lautre celui des fusiliers-marins. Au-dessous, deux nouvelles couronnes étaient réunies par une guirlande de lauriers et portaient à droite linscription : la Marne ; à gauche : Verdun. Au monument même des morts, se trouvait de petits candélabres, et une belle couronne offerte par le Conseil municipal à la mémoire de nos vaillants soldats qui doivent revenir du front. Et dont lun, il faut lespérer, sera placé un jour dans le caveau creusé à ce dessein. Au-dessous de la tour, une nouvelle couronne avec linscription : Souville, et dautres le long des murs de léglise, Somme, cétaient tous les endroits où sont tombés nos vaillants qui se trouvaient rappelés.
Enfin à lextérieur, on voyait des drapeaux tricolores, et celui de la Jeunesse Catholique, à laquelle appartenaient plusieurs de nos chers soldats, et trois nouvelles couronnes indiquant le Morthomme, la Marne, Arras. Pour être complet, disons que nos faisceaux détendards des grandissimes fêtes, qui font un si bel effet étaient placés, tant dans le cur, quà chacun des piliers. Dans les divers coins de léglise, apparaissaient des lauriers, encore des lauriers. Nos braves en ont tant conquis, comme le disait M. labbé Pouchard, que le bourg et ses environs, à plus dun kilomètre, sen sont dépouillés pour 15 ans afin de les honorer de façon digne deux.
La cérémonie elle-même fut de toute beauté. Leclergé nombreux était présent. Monsieur le Curé-Doyen de la Guerche présidait, entouré de M. le Curé de bais et ses vicaires, de M. labbé Pouchard, aumônier de la marine, de Messieurs les Recteurs de Louvigné de Bais, Cornillé, Domalain, Vergéal, Torcé, Marcillé Robert, Moulins, M. labbé Lemoine, M. labbé Allain, M. labbé Gresset, Messiers les abbés Gallier, Mouézy et Leclair. Au début de la cérémonie, Monsieur le Recteur de Vergéal, accompagné par M. labbé Lemoine, chanta de toute son âme, avec sa splendide voix, le chant de Victor Hugo, ceux qui sont morts pour la Patrie, etc. Ce chant était divisé en plusieurs parties, trois couplets avec un refrain chanté par un chur nombreux où dominait la belle et forte voix de Monsieur le Recteur de Moulins.
Après ce beau début, eut lieu la lecture des 107 noms de nos jeunes gens morts ou disparus pendant la grande guerre. Puis le cortège se mit en marche, la croix entourée de deux de nos choristes, et dune délégation de nos petits garçons et petites filles des écoles, une trentaine environ. Ils portaient des branches de lauriers et des fleurs, suivait le clergé, puis une délégation, de lUnion Nationale des Combattants, puis la Municipalité présidée par M. le Maire accompagné de son adjoint, et les Conseillers paroissiaux. M. le Doyen de la Guerche, du milieu de la nef, bénit la statue de Jeanne dArc et le monument, puis le cortège revint au chur en passant sous larc de triomphe érigé à la mémoire de nos morts glorieux. La messe fut célébrée par M. labbé Pouchard, ayant à ses côtés M. labbé Allain comme diacre, et M. labbé Leclair comme sous-diacre. Monsieur le Recteur de Vergéal faisait sa partie, et le chur lui répondait. Les chants furent parfaits.
A lévangile, M. le Curé monta en chaire, pour remercier tous ceux qui avaient un titre à sa reconnaissance. Ainsi les paroissiens qui avaient donné si généreusement pour leurs soldats défunts. La municipalité qui avait encouragé ses projets et voté la jolie somme de 5000 francs. M. Mellet, qui avait conçu le plan du monument, et lavait si bien réalisé, en accord avec M. Couäsnon et M. Brunet. Il noublia que lui-même. Il nous fit, dautre part, comprendre le symbolisme de la fête en nous parlant de Sainte Jeanne dArc, protectrice encore de nos jours de la France, et surtout, et avec beaucoup de cur, de nos chers soldats morts pour la belle cause de la Patrie. Il eut un mot pour tous, pour leurs parents désolés, leurs épouses, leurs frères, leurs surs, nos orphelins malheureusement trop nombreux. Tous lécoutèrent avec attendrissement. Les témoins purent dire quil avait dit tout ce quil fallait dire et comme il fallait le dire. Après la consécration, M. le Recteur de Vergéal fit entendre à nouveau sa belle voix pour rendre un très beau Pie Jésus afin de prier le bon Dieu de donner à tous nos chers morts, le repos éternel. Après la messe et avant labsoute, M. labbé Pouchard, tint à dire quelques mots sortis du cur, prononcés à haute et intelligible voix, afin de crier adieu à tous nos glorieux soldats de Bais. Il cita en particulier quelques champs de bataille trop célèbres où sont morts les nôtres, spécialement ceux qui tombèrent les premiers. Il fut écouté avec la plus tendre attention. Cest Monsieur le Doyen de la Guerche qui donna labsoute en lhonneur de nos défunts. Enfin la cérémonie se termina par le chant redit à nouveau et si impressionnant de Victor Hugo : Ceux qui sont morts pour la Patrie. Pendant que les anciens soldats et les enfants défilaient sous larc de triomphe. Ainsi finit cette touchante cérémonie dont les nombreux témoins conserveront le meilleur souvenir.
LES VITRAUX DE L'ÉGLISE DE BAIS
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Le successeur de M. Percel fut M. Joseph Gefflot, qui allait diriger la paroisse pendant près de trente ans. Il continua la construction de l'église : la chapelle du Sacré-Cur, appelée d'abord chapelle de Toussaint, s'éleva rapidement, et, en 1886, le bras sud du transept fut à son tour terminé. Là aussi les immenses baies demandaient des vitraux. M. Gefflot eut la chance de mettre la main sur un peintre verrier de grand talent, M. Charles Champigneulles, domicilié à Paris, rue Notre-Dame des Champs. Celui-ci réalisa les splendides verrières qui enluminent l'église de Bais sur tout le côté du midi.
Les deux vitraux du fond furent dédiées à Saint-Julien et le second à Saint-Nicolas, qui avaient eu chacun leur autel accolé aux piliers du transept ; à cette éapoque là, les statues demeuraient encore dans la chapelle du Sacré-Cur. Ce travail sur les verrières, entrepris en 1886, fut terminé en 1889 pour ses vitraux du coté sud.
Dans le bas de la nef latérale nord, nous avons les deux vitraux de facture Renaissance ; fabriqués par la maison Rault, de Rennes, et ont été posés en 1903. L'artiste avait à fermer deux baies de plein-cintre, sans meneaux. C'était de la construction du XVIème siècle.
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Vous pouvez cliquez
directement
sur la numération des vitraux sur le plan
(8)
Il existe une codification dans la numérotation des baies dune église, ce qui a été établit par le Corpus vitrearum est un organisme international, fondé en 1952, qui regroupe des historiens du vitrail. Cet organisme ayant pour tâche de recenser et détudier tous les vitraux anciens jusquau XIXème siècle. Cela commence par la baie daxe, celle qui se trouve derrière le choeur. Soit la n° 0, ou sinon inexistante pour ici à Bais, à gauche la n°1.
Les numéros pairs à droite
(sud conventionnel), les numéros impairs à gauche (nord
conventionnel). Le vitrail de Saint-Julien, à gauche la
première scène, il pourrait être le futur
Saint-Julien, sagit il au centre de Saint-Ferréol,
implorant le gouverneur Crispinus. Nous allons procéder
maintenant à la présentation des vingt vitraux de notre
église avec une photo. Certains parmi les vingt vitraux sont
classés à linventaire des monuments historiques
dans la base Palissy, de la base de données sur le patrimoine
mobilier français du ministère français de la
Culture, ceci sous une référence..............et avec
ce logo.
Je tenais à remercier monsieur Henri Helmbold, le maître-verrier ayant eu en charge la restauration des vitraux de léglise, pour la fourniture des vingt photos en haute qualité des vitraux. Quand au travail concernant le descriptif des vitraux, la liste ma été remise par Dominique Taburet.
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Ce vitrail n°1, représente Saint Paul, le patron de M. Paul Percel. Un curé de Bais du 29 mai 1871 au 17 juillet 1885, date de sa mort. Saint Paul, lorsque ce dernier fut terrassé sur le chemin de Damas et converti miraculeusement.
Il sagit dun don de M.
labbé Paul PERCEL, curé de Bais. Il est
signé par latelier L. Lobin de Tours. (1886).
Ce vitrail n°2, représente Notre-Seigneur donnant les clés à Saint Pierre avec le pouvoir de lier et délier les consciences.
Il sagit dun don de la
famille BELOIR du bourg. Il est signé par latelier
Champigneulle fils de Paris. (1886).
Ce vitrail n°3, est un vitrail dit « camaïeux ». Un « camaïeux », est une peinture réalisée à la grisaille brune et rehaussée de jaune dargent et de sanguine sur verre incolore.
Il sagit dun don de M. labbé GUET, ancien curé de Bais. Il est signé par latelier L. Lobin de Tours. (1882).
Ce vitrail n°4, il est le second des six vitraux dit « camaïeux », il représente Notre-Seigneur travaillant dans latelier de Saint-Joseph.
Il sagit dun don de M. Joseph BERU et sa soeur. Il est signé par latelier L. Lobin de Tours. (1886)
Ce vitrail n°5, il est le troisième vitrail dit « camaïeux ». Il sagit dun don des paroissiens de Bais.
Il est signé par latelier L. Lobin de Tours. (1882).
Ce vitrail n°6, il est le quatrième vitrail dit « camaïeux ».
Il sagit dun don de M. René CHAUVIN. Il est signé par latelier L. Lobin de Tours. (1886).
Ce vitrail n°7, il est le cinquième vitrail dit « camaïeux ».
Il sagit dun don de M. labbé de SAINT-JAN, vicaire à Bais. Il est signé par latelier L. Lobin de Tours. (1882).
Ce vitrail n°8, il est le dernier vitrail dit « camaïeux ». Il représente la mort de Saint-Joseph, patron de la bonne mort.
Il sagit dun don de Melle Anne-Marie BRIANTAIS. Il est signé par latelier L. Lobin de Tours. (1886).
Ce vitrail n°9, représente la miraculeuse apparition de Marie-Immaculée à Bernadette dans les grottes de Massabielle à Lourdes.
Il sagit dun don des filles de Marie. Ce vitrail
est signé par latelier L. Lobin de Tours. (1882).
Ce vitrail n°10, représente le baptême de Notre-Seigneur par Saint-Jean-Baptiste dans les eaux du Jourdin.
Il sagit dun don Melle Rosalie LE COQ de
lEcu. Ce vitrail est signé par latelier CH.
Champigneulle de Paris. (1886).
Ce vitrail n°11, il rappelle lapparition de Notre-Seigneur Jésus-Christ à la bienheureuse Marguerite-Marie. Iconographie dans la continuité de la consécration de la France au Sacré-Coeur, après la défaite de 1870.
Il sagit dun don Mme TOUBON née Drouel et ses enfants. Ce vitrail est signé par latelier L. Lobin de Tours. (1882).
Ce vitrail n°12, il représente Saint Mars faisant couler leau de la fontaine qui porte son nom, pour subvenir aux besoins de ses compatriotes dans une année de forte sécheresse. Vous remarquerez que Saint Mars, avec sa grande barbe, nest pas recouvert de sa mitre et quil na pas en main sa crosse. Ce qui signifie dans la symbolique chrétienne quil a refusé sa charge dévêque.
Ce vitrail n°13, il représente dun côté le père et la mère de Saint-Jean-Baptiste (Saint Zacharie et Sainte- Elizabeth), de lautre Saint-Joseph et la Sainte-Vierge, et dans le milieu, Saint Jean avec une auréole auprès de Notre-Seigneur, portant un étendard avec ces mots : « ecce agnus Dei » voici lagneau de Dieu.
Ce vitrail n°14, il représente un fait historique de la vie de Saint Mars. Dans le fond, nous apercevons les murs de la ville de Rennes et de nombreux rennais venant avec des bannières pour exprimer leur joie en voyant venir au milieu deux, les restes de leur bon évêque Saint- Melaine, décédé aux environs de Redon (Platz). Lévêque avec la barbe à lavant est Saint Aubin, (évêque dAngers). Le second le plus jeune, lévêque juvénile, Saint Lô, (évêque de Coutances) et le dernier Saint Victor, (évêque du Mans). Saint Mars, le diacre de Saint-Melaine, se trouvant accroupi en tenue de moine à l'arrière de la barque. Nous allons avoir l'occasion de repparler de ce vitrail dans la rubrique liée à La Paroisse de Bais et de Saint Mars de Bais, entre légende et mythe.
Ce vitrail n°15, il est divisé en quatre panneaux distincts, rangés deux par deux. Il représente en bas à droite, lannonciation à la très Sainte-Vierge et à gauche, le mariage de Saint-Joseph. En haut à droite, la fuite en Égypte et à gauche, le couronnement de la Reine du ciel.
Don de M. François HEINRY. (fils). Ce vitrail est signé par latelier J.M Rault de Rennes (1903).
Ce vitrail n°16, il représente les paroissiens de Bais, allant sous la conduite de leur recteur, chercher à Vitré le petit reliquaire de Saint Mars. Au loin on aperçoit les murailles du château et léglise Notre-Dame de Vitré. Au milieu un prêtre, probablement le prieur, revêtu de la chape et tout prêt de la croix paroissiale, il bénit les insignes reliques. Un nombreux clergé et de nombreux paroissiens sont là. Ces derniers manifestent ouvertement, par leurs ardentes prières, leur amour pour Saint-Mars et leur confiance en lui. Cette scène sest passée le 14 janvier 1750, et elle sest renouvelée pour le grand reliquaire en 1843.
Ce vitrail n°17, il représente la scène historique de mai/juin 1915 et nous montre Marie Georgeault, femme de Jean Crublet, de la Perrauderie, emportant en pleine période révolutionnaire, le reliquaire Saint-Mars, pour le cacher dans sa demeure. Dautre part, ce vitrail comprend trois médaillons de moyenne dimension : Dans le haut, le portrait de Saint-Mars, patron de Bais ; et dans le bas, le reliquaire du saint, ainsi quune vue de léglise paroissiale de Bais.
Ce vitrail n°18, il représente le martyre de Saint-Julien de Brioude, dont la fête est marquée au martyrologe romain pour le 28 août. Saint Julien compagnon de Saint Férréol, tribun, servait secrètement Jésus-Christ sous lhabit militaire. Il fut arrêté par les soldats pendant la persécution de Dioclétien. Il souffrit une mort horrible, ayant le gosier coupé.
Ce vitrail n°19, la grande et magnifique rosace, elle est située au dessus de la toiture du porche, en haut du pignon de la façade ouest, se trouve une vitre ronde aux diverses couleurs. Par beaux soirs dété, elle projette un peu de lumière jusque sur lautel de notre église. Voici la définition dans un des bulletins paroissiaux de lépoque. Vitrail donnant un peu de lumière, ce qui était la vérité à lépoque, mais depuis la restauration de léglise et du porche, la charpente a été rabaissée, dégageant ainsi de la clarté pour cette rosace.
Ce vitrail n°20, il est le dernier de la liste. Il est dédié à Saint-Nicolas et est divisé en trois panneaux : Le premier panneau nous rappelle une des scènes la plus belle de sa vie ; Saint-Nicolas prenant une bourse remplie de pièces dor et lallant jeter dans la demeure dun malheureux père qui avait dessin, à cause de sa pauvreté, de sacrifier lhonneur de ses trois filles. La charité du saint lui permit de les établir honorablement. Le second panneau nous rappelle les trois enfants quun méchant homme avait égorgés et dont il vendait la chaire hachée comme viande commune. Le saint les ressuscita. Le troisième panneau nous rappelle lépisode de pauvres matelots prêt de se noyer : « Me voici, je viens à votre aide », leur dit-il en venant dans leur barque, et ils furent sauvés.
La liste des travaux qui lui sera attribué pour léglise de Bais est assez longue. Mais entre temps, le curé Chumier demandera à la cure de Bais comme vicaire, Paul Percel (1871-1885), ce dernier arrive à Bais en octobre 1861 comme vicaire, puis il prendra possession de la cure au décès de son prédécesseur en mai 1871. Paul Percel, bien étant encore vicaire, il avait commencé à reconstruire une partie du presbytère en 1870. Cest lui qui eut lidée de bâtir un hôpital ou plutôt lasile pour les vieillards. Entre 1874 et 1876. Dès que la sacristie monumentale fut terminée, ce dernier entreprit la construction de la chapelle de la sainte Vierge et du bras croix nord en 1882, tous les travaux étaient terminés. Du très riche autel en marbre enrichi de superbes mosaïques, ce dernier fut placé et payé par la famille Heinry. Puis les fenêtres reçurent de magnifiques vitraux sortis de trois ateliers différents, cinq vitraux pour lannée 1882.
Le 1er mai 1885, lentrepreneur Marcellin Segretain, commença les travaux pour la construction dune chapelle et dun bras de croix du coté du midi. Ces travaux furent activement poussés jusquen juillet. M. Percel, tomba malade et ce dernier mourut le 15 juillet. Tout travail fut suspendu jusquà larrivé du nouveau curé en septembre 1885. Après le décès du bon curé Chumier, son successeur fut le curé Joseph Gefflot (1885-1914). Cest donc son le mandat du curé Gefflot que fut procédé à lélaboration ou la poursuite et la pose des vitraux. Les sept pour lannée 1886, soit de latelier Lobin de Tours, ou bien celui de latelier Champigneulle de Paris. Pour lannée 1889, cinq vitraux, tous de latelier Champigneulle de Paris. Et pour finir les trois vitraux de lannée 1903 pour latelier Rault de Rennes. En retournant un peu en arrière, labbé Chumier eu comme vicaire, pendant 9 mois, Augustin Crublet. Et avec le curé Paul Percel, il eu pour vicaire labbé Guet, ce dernier fut nommé en janvier 1873, à la cure de Bais. Nous savons bien que labbé Jean Marie Guet fut lhagiographe de Saint-Mars, bien que curé de Bais jusquen 1881, il publia : Saint Mars patron de Bais en 1884. Ce dernier était obnubilé par le fait que Mars fut évêque de Nantes. Nous retrouvons dans le vitrail n° 12, celui qui représente Saint Mars faisant couler leau de la fontaine. Légende inventée par labbé Guet. Quand au vitrail n°14, ce dernier se trouve être un bel anachronisme dans la légende de Saint Mars évêque selon labbé Guet.
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La dynastie des RAULT : quatre générations de maîtres verriers. Dans les années 1880, Emmanuel Rault travaille dans latelier Lecomte et Colin, 20 rue Saint Melaine, à Rennes, comme peintre sur verre. En 1894, il rachète lentreprise quil dirige jusquen 1926. Suite de la nouvelle loi de séparation de lÉglise et de lÉtat, du 9 décembre 1905, par un manque de commandes, lentreprise commence à connaître de grandes difficultés. André et Paul, ses fils rachètent la dette de 100 000 francs et poursuivent ainsi laffaire familiale. Les fils travaillent seuls sans aucun salarié, mais deux ans plus tard, 30 employés, puis leffectif grimpe à 50 ouvriers. Les fils prospectent la France entière et les commandes rennaises sont nombreuses. Lentreprise va réaliser de nombreux vitraux en restauration ou créations comme des églises, clinique, des chapelles de lycées ou des collèges. Les trois verrières de lHôtel de Ville.
Paul Rault travaille plus particulièrement en Bretagne, et son frère André va chercher du travail vers létranger, le Canada et les États-Unis. Un travail gigantesque avec des vitraux, pour 5 cathédrales et de 400 églises à travers le Canada et les États Unis. Latelier de la place Hoche, fonctionne à plein régime. Latelier rennais devenu trop petit, et avec différents problèmes technique, lentreprise va être déplacée en 1990 à la Chapelle des Fougeretz. En décembre 2004, la 4ème génération de cette entreprise familiale, Frédéric Rault, et son fils Sébastien, et sa fille Marie-Angélique, décident de transférer leur atelier à Pacé sur le parc dactivités de la Teillais. Lentreprise est placée sous le nom des Maîtres Verriers Rennais.
Avec la réalisation de gros chantiers comme celui de la restauration de vitraux de la Chapelle Royale du château de Vincennes, ceux de labbaye de Saint-Jean des Vignes à Soissons et avec la chapelle bénédictine de Molsheim. Sans oublier Rennes avec la création des vitraux pour la salle de réception de la Mairie et dautres chantiers, lentreprise familiale fermera le 2 janvier 2010, son site pour de la Chapelle des Fougeretz pour sétablir ailleurs.
LAtelier LOBIN : maîtres verriers de père en fils. Julien-Léopold Lobin (1814-1864), après avoir étudié la peinture à Paris, il complète sa formation en Italie où il étudie la peinture religieuse. Ensuite, ce dernier va sassocier avec avec labbé Plailly pour créer un atelier de vitraux en 1847, il en devint lunique propriétaire quelques années plus tard. Il va sassocier avec de talentueux peintres et verriers, il met en place une stratégie commerciale avec un catalogue des oeuvres et présenter un large panel de vitraux à chaque paroisse ou église. Se travail sera confié à des représentants.
Atelier Champigneulle. Louis-Charles-Marie Champigneulle, dit « Charles II Champigneulle » ou « Charles Champigneulle fils » (1853-1905) est un maître-verrier français. Charles Champigneulle, son atelier est situé à Paris, au 96 rue Notre-Dame-des-Champs.
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En 2007, le rondel sest refait une santé dans latelier de Laurence Cuzange, restauratrice à Tours. Coût final de la restauration : 4000 euros avec 2800 euros de subventions diverses (DRAC, Conseil Général et Conseil Régional). Le meuble de présentation, sur un modèle voulu par la DRAC, a également représenté une solide facture : 10460 euros, (subventionnée à environ 50%), le prix du sauvetage et de la mise en valeur dun petit chef doeuvre.
Ce rondel avait été placé dans le mur à l'arrière du presbytère et endommagé par le jet d'un canette de bière par un jeune fêtard de Bais !
Le rondel est un fragment de vitrail en langage de lart du vitrail. Il se trouve actuellement dans le centre culturel du Vieux Porche, place de léglise. Le rondel de Bais est une portion de vitrail du XVIIème siècle, représentant une scène de la parabole du fils prodigue. (Évangile de Luc en 15, 11-32). A lorigine, il se trouvait dans léglise, dans louverture du transept sud avant que celui-ci ne soit prolongé à la fin du XIXème siècle. La scène qui nous reste faisait peut-être partie dun ensemble qui pouvait comprendre six gravures différentes. Il est daté de 1632 et a été classé « monument historique » en 1982. Charles Girault, bénédictin de Saint Melaine de Rennes, il fut recteur à Bais de 1628 à 1640, a été le commanditaire de loeuvre comme latteste linscription qui entoure le tableau central.
Le plus surprenant est que cette peinture sur verre est le décalque quasi exacte (mais inversé) dune gravure de lanversois Crispin de Passe (*), daprès les dessins de Martin de Vos. Ce qui atteste de rapports commerciaux très importants entre la Bretagne et les Pays Bas dès la fin du XVIème siècle. (Le commerce des toiles).
Dès 1588, il réalise une série de 46 illustrations de la Bible daprès des dessins de Martin de Vos. Entre 1588 et jusquà la fin des années 1590, de Passe vit et travaille à Cologne ou naissent ses enfants. Il va fonder une dynastie de graveurs et déditeurs flamands qui travailleront principalement en Europe du nord. Il forme lui même ses enfants. Le vitrail porte mention de celui-ci avec : « Nob F. Charol Girault prior ». Cette image, un peu grivoise, présentée sur un vitrail déglise avait laissé interrogateurs plus dun et personne nen avait vraiment donné dexplication. Cest le père Roger Blot, responsable de lart religieux du diocèse, qui a fait le lien avec dautres vitraux qui représentent cette même parabole du Fils prodigue. La scène de ce vitrail représente des personnages en costumes du XVIIème siècle. Vous remarquerez, entre autres, la finesse dexécution du dessin sur verre. Guillotin de Corson, historien, parle dun médaillon dune perfection rare.
En reprenant lévangile de Luc en 13,14, nous apprenons que le Fils prodigue a dilapidé tout largent de son héritage, près des prostituées. Louis Réau, historien, ajoute que : « celles-ci le mettent dehors à coups de balais, ne lui laissant que sa chemise et ses braies. Parfois, elles lui versent sur la tête, en guise dadieu, un pot deau sale ». Lorigine du dessin de ce vitrail peut être attestée comme venant des Pays-Bas ou Hollande si vous voulez. En effet, Céline Jartoux, qui a étudié notre vitrail a fait des recherches parmi les gravures de cette époque. Elle a découvert dans un ouvrage de Hollstein sur la gravure hollandaise et flamande que celui-ci a recensé deux cycles de la parabole du Fils prodigue de six épisodes chacun qui ont pour dessinateur Martin de Vos et pour exécuteur en gravure Crispin de Passe le Vieux.
Les originaux de ces pièces se trouvent au Rijksmuséum dAmsterdam. Nous avons donc adressé une demande à ce musée et Madame Verhaak responsable du cabinet des estampes nous a aimablement adressé la reproduction de cette gravure que vous pouvez apprécier sur cette page.
On observe que le Fils prodigue est chassé de façon identique à celle du vitrail de Bais, mais avec une composition de la scène, inversée. Malgré cela, chaque élément de la composition, jusquà la plupart des détails des costumes, sy trouve répété avec une extrême précision. Vous remarquerez lenseigne de lauberge avec un cygne, la cage doiseaux sous lauvent de lentrée. Les personnages, en plein mouvement, sont fixés dans des positions similaires, pour chacun mais également les uns par rapport aux autres. Il ne faut pas sétonner de cette origine hollandaise car le XVIIème siècle a connu des échanges commerciaux très importants entre les Flandres, la Hollande et la Bretagne. Les uvres darts ont fait partie de ces échanges. Le peintre-verrier qui a exécuté le vitrail de Bais avait donc connaissance dun dessin de Martin (Maarten) de Vos, gravé par Crispin de Passe le Vieux.
Pour terminer ce chapitre sur les vitraux et le rondel de l'église. Comme ne l'avons vu plus haut, entre les années 1883 et 1886. Cest durant ses années que fut décidé la création des vitraux, par les deux ateliers des maîtres verriers, Champigneulles de Paris et Lobin de Tours.
De ce rondel, le seul survivant sur six possibles. Nous connaissons rien de autres vitraux qui pouvaient exister avant ceux des années 1882 et 1886, dates des vitraux. Il est énoncé dans les cahiers de la paroisse, dun vitrail semblable au tableau, qui se trouve accroché sur le mur dans le transept nord de léglise de Bais. Selon les dires de labbé Guet et Crublet, ce tableau donnant la reproduction de lermite Saint-Marse. Ce dernier serait pour une fois, une reproduction digne de lhistoire, un saint mars en tenue de moine.
Selon les écrits de l'abbé Guet dans un petit ouvrage paru en 1990, fac-simulé de son édition de 1884, de l'histoire de Bais, nous avons réussi à découvrir quelques lignes sur les anciens vitraux. "On trouve encore quelques lambeaux précieux de vitraux peints de la fin du XVIème et du commencement du XVIIème . Entr'autres un Saint Sébastien dont la confrérie était érigée à Bais, Saint Laurent, Saint Nicolas....etc, mais aucun sujet en entier, si ce n'est de petits médaillons peints avec une extrême finesse et en très petites dimensions. Sur une des fenêtres du haut de l'église, coté sud, nous avons lu ces mots : « Nob F. Charol Girault prior 1632 ».
La confrérie de saint sébastien : Saint Sébastien étant le Saint Patron des Archers, son domaine daction est tout naturellement et particulièrement propre au monde de lArcherie. Saint Sébastien connu comme patron des archers et des soldats mais il était égalemnt très populaire comme Saint de la peste.
Rondel "Martyre de Saint Sébastien" (Flandres, vers 1500)
Saint Laurent, confrérie ou non, Saint Laurent, l'ancienne église Saint-Laurent, est l'une des premières fondées à Rennes. On situe sa création entre l'an 650 et le début du Xème siècle. Au XVème : Le Baron Guy XII fait construire le châtelet dentrée et la tour Saint-Laurent au château de Vitré. Le reliquaire contenant les restes de Saint Mars fut déposé, mis à labri en lan 1427, dans cette tour Saint-Laurent, appellé par les habitants de Bais, la tour de Bais.
Le troisième médaillon ou rondel, était celui de Saint Nicolas. La confrérie Saint-Nicolas, société d'aide matérielle et spirituelle, est la plus importante de l'église paroissiale Saint-Nicolas. La confrérie Saint-Nicolas groupait, jadis, les gens du même métier pour demander à Dieu le bien moral et matériel des vivants et le salut éternel des morts.
Comme nous le savons déjà, dans l'église il y avait eu jadis les deux anciens autels, celui de Saint Nicolas et de Saint Julien, nous devrions donc en toute logique un rondel dédié à Saint Julien comme celui de Saint Nicolas. Saint-Julien-de-Vouvantes nous le connaissons aussi. Le 21 février 1475 fut passé entre Guy Gaudière, prieur de Moisdon, et Michel Guibé, recteur de Saint-Julien, un acte important qui règle les oblations ou offrandes faites au sanctuaire de notre église : Il en sera de même des oblations faites, le jour du Vendredi-Saint, à l'adoration de la Croix : « De même, continue l'acte qui nous occupe, dans la dite église il y a une solennelle confrérie instituée en l'honneur de Dieu et du bienheureux Julien martyr, dont les frères et les soeurs ont coutume de payer chacun un denier dans l'octave de la fête.
Comme il est injdiqué plus haut ; De ce rondel de 1632, le seul survivant sur six possibles. Nous avons donc bien les six anciens rondels, si nous comptons celui attribué à Saint Mars, qui était semblable au tableau présent dans l'aglise, mais nous savons aujourd'hui que ce tableau était dédié à Saint François dAssise.
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Plan de la disposition des pinacles de
l'église à partir des plans, du dossier de
léglise Saint-Mars. Olivier Weets architecte.
Numération non officielle, un montage à titre visuel
par l'auteur.
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Nous allons placer les photos des pinacles selon le plan ci-dessus, à savoir comme la numérotation des vitraux, soit à partir du n°0
Photo des pinacles 1-0-2
Pinacle n°3
Pinacle n°4
Prise de vue des pinacles n° 5 - 7 - 9
Pinacles n° 10 - 8 - 6
Pinacles n° 14 & 12 - 12 à droite
Pinacles n° 11 - 13
Pinacles n° 14 - 12
Pinacle n° 15
Pinacle n° 17
Pinacles de la façade sud, n° 20 - 18 - 16
Pinacle n° 19
Pinacle n° 21
Pinacle n° 22
Pinacle n° 23
Pinacle n° 24
Les pinacles sont de style gothique, quatre sont uniques en leur genre. Deux ont une forme cylindrique, le n° 3 et le n° 12, possèdent sans doute des racines entourant ce cylindre. Sur les n° 3 et 12, nous voyons des racines partir du socle pour se terminer vers la tête d'un animal ou d'une tête humaine. Il est impossible d'apporter une réponse à ses deux pinacles, la bible rogorge de références à l'arbre de vie, ainsi que pour les annimaux. Nous pouvons prendre en exemple de verset dans Genèse 1:29-30. Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture. Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi. Le pinacle n° 4, est un pinacle du XVIIème siècle et réemployé lors de la campagne de construction du XIXème siècle. Sur sa face ouest il y a cet espèce de losange et en dessous ce rond cerclé d'un cordon et à l'intérieur une espèce de marguerite à 8 pétales. Sur l'autre face, le même losange et une espèce de couronne avec un personnage en son centre. Cette sculpture se rapprocherait du collier de l'ordre de Saint-Michel. Ce pinacle pourrait être avoir été dédié au vicomte de Bais, Charles III Belgique Hollande de La Trémoille. Il a donné un nom en 1690 à la grosse cloche de Bais. Il a été décoré Chevalier de l'ordre de Saint-Michel et Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit. Le pinacle n° 15 : ce pinacle est aussi bien mystérieux dans sa forme, un carré surmonté de sa forme pyramidale. Sur les quatre cotés de sa forme pyramidale, nous aperçevons cette sculpture en forme de boulon. Un mystère de plus pour les pinacles de notre église. Il pourrait représenter l'il de la Providence. Nos pinacles sont presque tous en forme de pyramide, mais celui-ci nous interpèle dans sa courte forme, perché sur ce cube de pierre. Il possède sur les arrêtes les sculptures courantes dans l'art celtique pour la palmette et spirale. La sculpture au sommet est mal définie. La pyramide sélance vers le haut : comme la montagne, elle montre la direction du Ciel, ce qui en fait un objet de haute valeur spirituelle. La pyramide symbolise l'immortalité et l'éternité. Quand aux boulons, il est un élément moderne, mais nous devons penser dans sa forme hexagonal. Constitué de deux triangles entrecroisés (lun droit et lautre inversé), le Sceau de Salomon symbolise lunion de deux principes à la fois opposés et complémentaires. Cest aussi lAlliance de lHomme avec Dieu, thème majeur de lAncien Testament. Puis nous avons ce tube hexagonal. Lhexagone est également lié au symbolisme de la croix, en particulier au chrisme, qui relie ses extrémités. Le chrisme est une croix à six branches qui a été rendue célèbre par la vision de Constantin sur le pont Milvius. Il est considéré comme un symbole de Jésus-Christ, car il est formé des lettres I et X, qui sont les initiales de Jésus-Christ en grec. Le chrisme évoque également la roue solaire, la roue de la vie ou encore larbre de vie. Il peut également être vu comme une croix horizontale traversée par laxe du monde. Ce symbole de Jésus-Christ, au chrisme. Mais nous constatons que cette pyramide possède bien évidemment quatre faces, nous allons simplifier, cet écrou, quatre faces, la vis quatre faces. Le chiffre 4, dans la Bible, symbolise le monde, vu qu'il existe 4 points cardinaux. La Bible a annotée donne le détail les quatre faces. Ézéchiel 1 : Ils avaient des mains d'homme sous les ailes à leurs quatre côtés; et tous les quatre avaient leurs faces et leurs ailes. La vision dEzéchiel. "Au-dessus du ciel qui était sur leurs têtes, il y avait quelque chose de semblable à une pierre de saphir, en forme de trône; et sur cette forme de trône apparaissait comme une figure d'homme placé dessus en haut ". Nous avons en sculpture n° 11, cet ange tenant un ruban portant les letres grecques. Le chrisme : Iota Chi Theta Upsilon Sigma - Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur. Ce pinacle le n° 17 est tout aussi mystérieux que nos précédents. Comment le décrire, un contrefort, un pilier à piles monolithes. Superposé d'un second pilier à prismatiques en forme de cheminée, se terminant avec une très courte colonne, en fin de compte comme un tuyau d'une cheminée. Et semblant s'emboitant sur ce tube, d'un premier bloc rond architecturé, orné de feuilles/langues ? un espèce de pot avec anneaux. Le second élément est similaire à un goulot de bouteille avec un anneau en son milieu, terminé en son sommet par un bouchon ! orné de fleurs ? Le tout est un élément en granit. Ce pinacle s'élève tel un phare, une torche. Il s'agirait d'un élément appelé pots-à-feu. Un pot à feu est un ornement architectural composé d'un vase en pierre en ronde bosse surmonté d'une flamme, ici sans doute un groupe de flammes. Ce feu a une signification biblique qui est chère aux chrétiens. Une volonté de faire luire la lumière du Christ dans le monde, et que par notre témoignage et notre prière nous soyons un appel à s'ouvrir à l'Esprit de Dieu. Ce pinacle pourrait être aussi une référence à un ancien culte païen, qui était fêté depuis la nuit des temps, la fête du solstice dété aux alentours du 21 juin. Issu de ses fêtes antiques, l'église catholique va transformer avec la nativité de Saint-Jean-Baptiste, le saint fondateur dans la religion chrétienne, que lon fête le 24 juin. Cette fête de la Saint-Jean, traditionnellement accompagnée de grands feux de joie. Cette fête de la nuit de la Saint-Jean coïncide à quelques jours près avec le solstice d'été, vers le 21 juin. L'emplacement de ce pinacle se trouve placé à un endroit précis avec une orientation nord-ouest selon la trajectoire du soleil dans le ciel pour le solstice dété. Nousd pouvons comparer son implatation selon sa position sur le plan des pinacles et de cette photo.
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Pour terminer avec ce pinacle n° 17, nous avons déjà vu sur la page dédiée au Frontispice de Bais, la chapelle du château de Rochefort en Terre, elle était une chapelle privée dite Saint Jean. Nous y voyons dans le clocheton au dessus cette forme étonnante que nous trouvons en page de gauche pour le pinacle de Bais. Larchitecture de la tête du dit clocheton, ressemble fortement à lensemble de notre pinacle.
Le pinacle n° 23, nous avons toute son histoire sur cette page. Ce pinacle n° 24, le dernier de la série, représente l'arbre de vie, Adam tenant le fruit défendu, dans le dos il y a un coeur. Nous voyons sur le fût, des écots qui témoignerait d'une épidémie de peste. Il est vrai qu'au moment de cette partie de l'église la région subissait des épidémies de la peste. Mais la réponse serait elle ailleurs. En réalité, ce sont des amorces de branches écotées qui sont sculptés, avec des tranches de section bien nettes, faisant du fût un arbre taillé pour le supplice, et reprenant la réflexion théologique initiée par sainte Hélène et développée dans la Légende de la Vraie Croix. L'arbre de la Croix aurait poussé sur la tombe du vieil Adam à partir de l'Arbre de Vie, et le Christ crucifié s'y présente comme le Nouvel Adam. La représentation de Eve n'étant pas loin avec une sculpture sommitale, la n° 10. Cette statue étant endommagée par les années, nous pouvons quand même distinguer que son corps se trouve enroulé du serpent.
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Les numérations en rouge à
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LES SCULPTURES ET DES CROIX SOMMITALES
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Sculptures sommitales n° 1
Sculptures sommitales n° 2
Sculptures sommitales n° 3
Sculptures sommitales n° 4
Sculptures sommitales n° 5
Sculptures sommitales n° 6
Sculptures sommitales n° 7
Sculptures sommitales n° 8
Sculptures sommitales n° 9
Sculptures sommitales n° 10
Sculptures sommitales n° 11
Sculptures sommitales n° 12
Sculptures sommitales n° 13
Sculptures sommitales n° 14
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Numération en vert, à cliquez sur les ronds vert
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A gauche, présentation d'enfant - A droite l'agneau divin pascal, tenant une bannière Neuf moucheture d'hermines et avec trois tours |
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Iota Chi Theta Upsilon Sigma - Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur |
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Ses sculptures reprennent la mythologie, du christianisme. La sculpture n° 1, semble représenter un écu tenu par deux prêtres, qui tiennent ensemble cet écu. Dessus nous voyons une croix spéciale et en bas dans la forme évasée, nous distinguons un S. Sagit-il de la représentation de deux moines de l'Ordre de Saint-Jean. Avec une croix dite Croix Saint-Lazare ? La n° 2, une feuille d'acanthe. Celui qui est orné de cette feuille a vaincu la malédiction biblique : Le sol produira pour toi épines et chardons (Genèse, 3, 18), en ce sens que l'épreuve surmontée s'est transformée en gloire ». La n° 3, représente le lion de Juda. Dans le christianisme, le lion de Juda représente Jésus. Dans l'Apocalypse : « Ne pleure point ; voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux. ». La n° 4, est le portrait d'un ange. La n° 5, un singe assis avec la date de 1881 - peu être en hommage au curé Paul Percel. Le singe devient à l'époque médiévale le miroir dans lequel l'homme contemple ce qu'il croit ne pas être. La n° 6, un curé en position acroupie. La n° 7, un dragron tenant la corniche, comme la suivante, dragons chimères. Nous avons six emplaires de ses créatures dans nos sculptures. La n° 9, un écu divisé en quatre parties. A gauche, présentation d'enfant - A droite l'agneau divin pascal, tenant une bannière. Neuf moucheture d'hermines et avec trois tours. Il s'agit d'une définition pour cette sculpture approximative. La seconde la n° 10, un second én écu avec une étoile séparé par une bande courbée et deux fleurs de lys, voir un calice entre les deux. La n° 11, un ange tenant un ruban portant les letres grecques suivantes : Iota Chi Theta Upsilon Sigma - Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur. L'Ange, au ruban est le symbole de l'évangéliste saint Matthieu. La n° 12, un chérubin tenant une lyre. La n° 13, un singe et un personnage se cramponant à la corniche. La n° 14, deux dragons sur la corniche. La n° 15, un prêtre en prière. La n° 16, un curé avec la date de 1886 - Pourrait être l'abbé Joseph Gefflo, arrivé à la cure de Bais en 1885. La n° 17, une reprsentation du diable. La n° 18, deux têtes, deux anges ?. La n° 19 - un ange en prière, pourrait être la représentation de Saint Mathieu. La n° 20 - personnage accroupie songeur. La n° 21, une chimère ?. La n° 22, un beau dragon. La n° 23, un lion, il pourrait être la représentation de Saint-Marc. La n° 24, le taureau, il pourrait être la représentation de Saint-Luc. La n° 25 - un ours qui lève la tête. Avec ses mains, il écarte ses fesses ...et pète. Il s'agit d'une représentation liée au folklore, les cirques ambulants de l'époque. La n° 26, un aigle, il pourrait être le symbole du Christ ou la représentation de Saint-Jean. La n° 27, un annimal mal défini, un loup, renard ? Les deux suivantes sont abimées. La n° 31, un sanglier. Le sanglier dans l'iconographie chrétienne, devient symbole de la luxure. Dans la tradition chrétienne, le lion de Juda représente Jésus-Christ et la célèbre phrase du livre de lApocalypse lillustre si bien : « Ne pleure point ; voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux ». La n° 32, une bête étrange. La n° 33, un annimal déterrioré. La n° 34, un étrange personnage tenant une feuille, une feuille de figuier. Selon la bible : Dans le livre de la Genèse, ce sont ses feuilles qui masquent la nudité dAdam et dÈve, nudité dont ils ont pris conscience après avoir mangé le fruit défendu : « Leurs yeux à tous les deux souvrirent, et ils surent quils étaient nus. Ils cousirent des feuilles de figuier pour se faire des pagnes » (Gn 3, 7).
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CHAPITRE VIII
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M. Gefflot, après avoir les piliers et les grands arcs de la croisée du transept étaient reconstruits ; en 1887, il suspendait les tableaux du chemin-de-la-croix. Voici un des 14 stations du Chemin de croix. La 7ème station : Jésus tombe pour la seconde fois
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En 1833, Mgr de Lesquen, évêque de Rennes, passant à Bais pour y donner la confirmation, avait condamné l'ancienne clôture de ces fonts. En conséquence, le conseil de fabrique passa marché, le 12 février 1834, avec M. Pierre Job, serrurier à La Guerche ; celui-ci forgea la grille actuelle, puissante, épaisse, élevée, qui défie tout cambriolage. Des inscriptions dorées s'y lisent, qui rappellent sa confection : en bas sont inscrits le nom du curé Chumier, la date 1834, et le nom du serrurier : Job. En haut, c'est la formule du baptême : « Ego te baptiso », et les promesses des baptisés : « Je renonce à Satan, à ses pompes et à ses uvres. Je m'attache à J. C. pour toujours. »
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Datant aussi du XVème siècle, à lintérieur de léglise se trouve un bénitier en granit (classé à linventaire du patrimoine culturel). Sa cuve est octogonale et entourée dune torsade ; elle est à demi encastrée dans une niche en accolade. Au début du XVIIème siècle, le temple sacré devint une nouvelle fois trop petit et dautres travaux durent être accomplis, dignes dailleurs des premiers. Voyez ce quen dit encore Mr labbé Brune (6). « Le côté sud de léglise offre une suite de pignons percés de fenêtres flamboyantes et de contreforts élancés, et couronnés par des aiguilles, des clochetons ornés de moulures en spirale ou par des figures debout sur la pointe dune pyramide. Toute cette façade rappelle Notre-Dame de Vitré par le style de son architecture et lappareil de la pierre » (7). Quel est le bon prieur-recteur de Bais auquel nous devons attribuer ce dernier travail ? Nous ne pouvons le savoir de façon certaine. M. labbé Guet pense que ce fut frère Charles Girault, recteur de Bais de 1628 à 1639. « Ce fut sans doute pendant son administration et par ses soins que fut terminé le transept sud de léglise, puisque dans la fenêtre ogivale qui lorne est enchâssé un charmant petit médaillon, le rondel, que vous verrez dans la rubrique de vitraux.
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Ce tableau se trouve référencé
auprès du Ministère de la Culture, comme étant
un tableau représentant lExtase de Saint François
dAssise. Il sagit dune copie du peintre
Jean-Baptiste Corneille, (1649-1695). Une copie dune gravure de
Jean Mariette, (1660-1742), un graveur, imprimeur et marchand
destampes.
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Châsse-reliquaire de Saint-Marse, bois doré, XIXème siècle probablement. ©Ministère de la Culture (France), Conservation des antiquités et des objets dart dIlle-et-Vilaine
Ce que nous pouvons voir sur cette carte postale, la chaire qui a aujourd'hui disparue. Au niveau du monument aux morts de 14/18, l'ancien emplacement du Châsse-reliquaire de Saint-Marse.
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Bannière de procession : Saint-Marse. ©Ministère de la Culture (France), Conservation des antiquités et des objets dart dIlle-et-Vilaine
LES SCULPTURES INTÉRIEURES PRÈS DES VITRAUX DIT « CAMAÏEUX ».
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Nous allons terminer l'histoire de notre église de Bais avec un bâtiment aujourd'hui disparu, démolit. Au-delà du porche, se trouve un petit monument sans valeur, et qui dut servir et sert encore de dépôt pour les divers objets servant à l'église. C'est un ouvrage postérieur, sans goût, sans beauté, tombant en ruines, et qui dépare notre belle église. On l'appelle le Saint-Denis. Les Beaux Arts ordonnèrent sa démolition en juin 1948. Il fut construit le réservoir d'eau qui a nécissité trois mois de travaux.
1 - Abbé Anger Histoire de labbaye de Saint Sulpice-la-Forêt. Bulletins et mémoire de la Société Archéologique dIlle-et-Vilaine année 1906. Cartulaire de labbaye de St Sulpice.
2 - Dom Alexis Lobineau, édition de 1707, les vies des saints de Bretagne et des personnes dune eminente piete qui ont vecu dans la meme province.
3 - Johannes Ramackers, Papsturkunden in Frankreich. Band 5: Touraine, Anjou, Maine und Bretagne., Göttingen 1956.
4 - Considérations sur lhistoire de la paroisse rurale, des origines à la fin du Moyen Âge. Georges Huard. Revue dhistoire de lÉglise de France Année 1938 102 pp. 5-22.
5 - Archives de la paroisse de Bais.
6 - Marie Brune, Joseph (1807-1890). Résumé du cours darchéologie professeur au Séminaire de Rennes.
7 - Guillotin de Corson : Pouillé historique de lévêché de Rennes Tome IV.
8 - Dossier de restauration de léglise Saint-Mars. Juillet 2017. Olivier Weets architecte. Cabinet Damien Bourry. Consultation en mairie.
9 - Indication de labbé Chumier dans le livre de paroisse n°1.
10 - Abbé Grasset : bulletin paroissial janvier 1915 p. 11-12-13-14.
11 - Jean Baptiste Jouvenet dit le Grand, né à Rouen à la fin davril 1644 et mort à Paris le 5 avril 1717, est un peintre et décorateur français, et recteur perpétuel de lAcadémie royale de peinture et de sculpture.
12 - La paroisse de bais. diocèse de Rennes, Chanoine, Jean-Baptiste RUSSON.
13 - Abbé Grasset : Bulletin paroissial septembre 1919. p7.
14 - Aimar ou Aymar Hennequin. Evêque de Rennes. Source Wikipedia.
15 - La confrérie du Saint-Sacrement. Source Wikipedia.
16 - PREMIERS ÉTABLISSEMENTS DE LA CONFRÉRIE DU ROSAIRE, dans le Diocèse de Rennes. InfoBretagne.com
17 - La confrérie du Très Saint Rosaire, une confrérie de dévotion. 2021. http://obermundat.org/
18 - La confrérie de Saint-Nicolas : M. Bouvet, H. Bonnemain, Mlle Connatt, labbé Seignier, La Confrérie de Saint-Nicolas des apothicaires et des épiciers de Paris. Revue dHistoire de la Pharmacie Année 1950.
19 - Les Templiers et le culte de Saint-Nicolas. InfoBretagne.com.
20 - Patrimoine dAquitaine. Saint-Nicolas ressuscitant les trois enfants dans le saloir.
- Manuel de conservation, restauration et création de Patrimoine de Poitou-Charentes. Ministère de la Culture et de la Communication Direction de lArchitecture et du Patrimoine Mission Ingénierie et Références Techniques. Paris, septembre 2006.
8 - Plan de léglise. Olivier Weets architecte. Dossier de léglise Saint-Mars.
- Les calvaires de l'église de Saint-Divy
- "Jésus-Christ, de Dieu, le Fils, le Sauveur" - ( Ésaïe 9:6)
- https://taniere-du-lion.com/blogs/blog-lion/lion-de-juda
- Texte concernant les vitraux : cahiers de la paroisse de Bais.
- La dynastie RAULT : Quatre générations de Maîtres Verriers. Rennes-paroisse-Sainte-Therese-sacres-coeurs. Historique des paroisses. Le 27 janvier 2018.
- Atelier LOBIN : maîtres verriers de père en fils. LArtisan du Vitrail - Tours | pascal@lartisanduvitrail.com
- Atelier Champigneulle. Wikipédia.
- Appelé aussi Crispin Van de Passe, né à Arnemuiden en 1564 et mort à Utrecht en mars 1637, Il était un dessinateur, graveur, imprimeur et éditeur néerlandais.
- Martin de Vos, peintre flamand de sujets religieux, allégoriques, historiques et de portraits. Né en 1532 à Anvers en Belgique, il meurt le 4 décembre 1603 à Anvers.
- Bulletin communal de Bais. Novembre 2007. Enquête de Jean Boutruche.
- Extase de saint François dAssise. Monuments historiques. Patrimoine mobilier (Palissy). Réf : PM35002775.
- Wikipédia.fr. Jean Mariette.
- Les crossettes de l'église Notre-Dame-de-Croas-Batz à Roscoff. Cet article appartient à une étude des crossettes du Finistère destinée à permettre des comparaisons et à dégager des constantes stylistiques et thématiques. Nous retrouvons tous nos annimaux et symboles de notre église.